Une trentaine de PsyEN et de DCIO se sont mobilisés ce jour devant le Fongecif, lieu de la réunion des DCIO, IEN IIO avec le CSAIO. Cette réunion avait pour objet l’organisation du nouveau schéma imposé par le rectorat avec notamment la rédaction des 3 fiches de postes de DCIO : DCIO du CIO départemental, DCIO affectés dans les DSDEN et les DCIO mis à disposition de la région.
Les personnels ont bloqué l’entrée du Fongécif jusqu’à 11h retardant la réunion et obligeant le CSAIO à modifier l’ordre du jour de la réunion. Il a tout d’abord commencé par une diversion pour casser l’unité du rassemblement en proposant de recevoir et « d’écouter » 6 PsyEN pendant 1 heure, ce que nous avons refusé. Il a tenté par la suite de mettre la pression sur les DCIO présents en leur demandant individuellement de choisir entre participer à la réunion tel que lui l’avait prévue ou de considérer que la réunion n’avait pas lieu d’être. La destruction des CIO va de paire avec des injonctions faites aux DCIO de se positionner individuellement sur 3 types de postes dont 2 ne correspondent pas à leurs missions actuelles. Ce choix impossible est également un formidable moyen de pression.
Après discussion entre eux, les DCIO ont décidé de rejoindre la réunion sous certaines conditions : ne pas rédiger les fiches de postes et avoir l’assurance d’être reçus en audience par la Rectrice suite à leur demande.
Le CSAIO a de nouveau affirmé que ce plan de réorganisation (que le Snes-Fsu considère comme l’anticipation du rapport Charvet), avait été concerté avec les DCIO lors des GT et obtenu leur accord, ce que les DCIO présents ont vigoureusement démenti.
Les personnels ont une nouvelle fois apprécié l’hypocrisie de la hiérarchie qui tout en prétendant agir pour le bien des services, met tout en œuvre pour les détruire ; et qui tout en méprisant l’avis des personnels et de leur organisation syndicale majoritaire (le Snes) accuse les manifestants de refuser le dialogue social !
Cette action qui a surpris notre hiérarchie, constitue une vraie réussite et nous incite à continuer le combat pour le service public d’information et d’Orientation de l’EN. Le collectif est toujours une force.
