Voici les principales informations à retenir du CHSCTA qui s’est tenu le jeudi 07 janvier. La déclaration de la FSU est en pièce jointe de cet article.
Suivi de la situation sanitaire : Notre région est stabilisée malgré une augmentation constatée depuis cette rentrée. Les chiffres communiqués sont de 136.5 / 100 000 habitants avec un taux de positivité passant de 5.2 à 5.6. Une nouvelle variante du virus : VOC2020-12 (1 seul cas diagnostiqué à Tours pour l’instant).
Voici le bilan des tests antigéniques réalisés dans les 4 collèges avant les vacances de Noël :
• Déols (36) : 18% des personnels volontaires
• Bourges (18) : 36% des personnels volontaires
• Dreux (28) : 36% des personnels volontaires
• Saint Jean de la Ruelle (45) : 28% des personnels volontaires
• Répartition des personnels volontaires : 50% sont des enseignants, 25 % non enseignants mais EN, 25% des autres collectivités territoriales
• Zéro test positif
La mise en place s’est bien passée malgré la mobilisation de nombreux moyens humains : la brigade mobilisée, l’installation des locaux avec différentes zones en marche en avant (accueil, prélèvement, attente, résultat). Les prochains établissements sont choisis en fonction de la circulation du virus : Collège Littré à Bourges, Henri Brisson à Vierzon, Lycée Rotrou à Dreux, Collège Balzac à Issoudun. Prochainement : Blaise Pascal à Châteauroux, un collège à Gien, Lycée Voltaire à Orléans, Lycée Laloux à Tours, Lycée en Forêt à Montargis
Selon l’expérience des différentes équipes, entre 20 et 40 personnes pourront être dépistées par jour..
Le département du Cher est le plus touché d’après tous les indicateurs, pourquoi ? L’hypothèse retenue est en lien avec l’âge moyen des habitants mais aussi avec la présence de structures d’accueil spécifiques.
Le rectorat rappelle que selon le ministère le milieu scolaire n’est pas l’endroit où il y a le plus de clusters (certainement dû à la grande réactivité et l’anticipation ministérielle…). La vaccination a deux objectifs : réduire les effets indésirables et maintenir les services essentiels en activité.
Les premiers vaccinés sont les résidents et les personnels des EPHAD. Actuellement la campagne de vaccination a commencé pour les personnels de santé à risque ou de plus de 50 ans et la prochaine vague sera pour les enseignants. Le Rectorat indique avoir reçu une première information que, dans un premier temps dans le Loiret, les personnels de santé de l’EN seront eux aussi prioritaires pour la vaccination au même titre que les autres acteurs/trices de santé, avant que cela ne soit étendu dans les autres départements.
La FSU s’interroge sur l’intérêt des tests antigéniques dans les EPLE, surtout que maintenant, il est facile de se faire tester. Cela représente beaucoup de mobilisation pour un faible taux de personnes testées. La FSU rappelle que les missions des infirmières et infirmiers scolaires sont centrées sur les élèves, et que les solliciter pour dépister les personnels implique du temps en moins à consacrer aux élèves alors que la situation actuelle est particulièrement source d’angoisse chez les élèves. Le rectorat assure essayer de ne pas les « extraire » plus d’une demi-journée de leur établissement.
Pour le rectorat, les tests antigéniques permettent de réagir le plus rapidement possible pour éviter des clusters notamment en attendant les vaccins. Une enquête va être réalisée sur la santé mentale et psychologique des élèves.
Prime COVID : Les sommes sont contingentées et le cadrage est clair en fonction du nombre d’heures de présence lors du premier confinement. Les enseignants qui auraient été oubliés doivent se faire connaitre.
Masques : Les syndicats demande une enquête sur les stocks de masques détruits (avis précédemment voté à l’unanimité). Le rectorat n’y voit pas d’opposition.
Pas de réponse concernant le port du masque en piscine, la Secrétaire Générale a oublié, elle n’a pas eu de retour des IEN et IPR donc elle va relancer la question.
La FSU indique que les masques en tissu distribués en fin d’année dernière ont été largement utilisés par les agents. Le nombre de lavages est dépassé pour beaucoup d’entre eux. Elle demande quelles sont les dispositions (dates/quantités...) prises pour assurer la distribution de nouveaux masques ?
Le rectorat répond que les recommandations d’utilisation des masques lavables distribués en début d’année doivent tenir jusqu’à fin janvier, une nouvelle dotation va arriver prochainement. Ces nouveaux masques auront une possibilité d’être lavé 50 fois. Les organisations syndicales sont inquiètes sur ce chiffre. Le conseiller de prévention répond que les agents doivent faire confiance à l’Administration. La DGA (direction générale de l’armement) a fait les tests nécessaires sur ces nouveaux masques. Une nouvelle dotation sera prévue pour les élèves dans les établissements, mais cela doit rester exceptionnel.
La FSU pose la question du cas particulier de certains collègues ayant un handicap ce qui les oblige à investir dans des masques particuliers (une personne appareillée a besoin d’un masque qui s’attache derrière la tête, besoin de masques transparents…). Est-ce qu’il est possible d’envisager une prise en charge de l’achat de ces masques par le rectorat ? Le rectorat répond qu’il faut prendre contact auprès de Mme Nallet, la correspondante Handicap de l’Académie.
Examen : La SG précise que le calendrier du bac est maintenu sauf si la situation sanitaire se dégrade. En ce cas, les épreuves de spécialité de mars seraient décalées « de quelques semaines ».
Produits virucides : La FSU a demandé un complément de réponse concernant les produits virucide utilisés dans les établissements (les produits servant à désinfecter les locaux, pas les gels hydroalcooliques). M. Barth, le conseiller de prévention a indiqué qu’une précision sur le dernier guide académique a été rajoutée sur les points de vigilance à avoir quant à l’utilisation des produits virucides (qui sont parfois très agressifs).
La FSU demande de rajouter dans la prochaine version du guide, que les chefs d’établissement puissent donner la fiche technique des produits utilisés aux usagers. Il convient de s’assurer que les personnels (sauf les agents formés) et les élèves n’utilisent pas de produits dangereux.
Télétravail : une plaquette a été éditée pour informer les agents. Document en pièce jointe de de compte rendu.
Prévention des RPS : Un groupe de travail met en place une prévention primaire des risques psychosociaux. Dans académie nous avons 100 acteurs relais (qui ont eu 2 jours de formation), 20 formateurs et un formateur de formateurs.
Point risques bâtimentaires : Concernant les vagues de chaleur : un guide ministériel vient d’être publié. Concernant l’état de lieux amiante et l’obligation de mise en conformité au 1er février : une nouvelle stratégie est en cours : informer et communiquer sur les échéances réglementaires.
Fiches RSST : Un groupe de travail met en place la dématérialisation des fiches RSST. Les agents pourront les remplir plus facilement, au calme, à domicile. Il n’y aura plus de problème pour localiser le cahier dans l’EPLE. Autre avantage, la fiche sera transmise directement à toute la chaine de traitement. Il n’y aura plus de « perte de fiche ». Les CHSCTD seront associés à ce changement et consultés pour avis.
Lycées : La FSU indique que la situation dans les lycées évolue et que des protocoles de fonctionnement sont modifiés depuis la rentrée. La suppression du dispositif hybride s’apparente plutôt à un assouplissement des mesures de protection sanitaire alors que la situation semble se dégrader. Quelles sont les raisons qui justifient ce changement ?
Le rectorat répond qu’il n’a fait aucune demande auprès des CE mais qu’il y a une possibilité d’assouplir les différentes mesures mise en place.
La FSU rappelle ce qu’elle a déjà dit dans sa déclaration : le développement du contrôle continu qui génère parfois des tensions entre usagers et enseignants pour la notation, la pression sur des examens dont les modalités sont changeantes, les programmes qui n’ont pas été allégés, tout cela en gardant en même temps la nécessité de préserver la santé de toutes et de tous, met les collègues dans des situations de contraintes paradoxales qui sont de forts risques psycho-sociaux.