Suivi de la situation sanitaire : Sur la semaine passée, la circulation du virus est à un niveau élevé dans l’académie. On constate une augmentation du taux d’incidence qui passe de 120 à 190 pour 100 000 habitants. Des départements sont plus impactés que les autres. Il s’agit du Cher et de l’Indre en particulier où la circulation du virus est active.
Le taux de positivité est à 7,4 aujourd’hui contre 5,4 début janvier.
Des variants circulent en France. Beaucoup de mutations ont été constatés (+de22000). Il n’y a pas de données chiffrées pour la région. Des fermetures de classes et d’écoles sont effectuées notamment en cas de suspicion du variant.
Beaucoup de vigilance car le variant est 40 à 70 % plus contagieux.
13 cas confirmés de variant dans l’académie.
Les gestes barrières et les masques restent les protections essentielles.
Tests antigéniques : Ceux reçus par le rectorat peuvent détecter les éventuels variants. Les équipes du rectorat sont mobilisées pour les dépistages et le tracking de ces variants.
Des difficultés de recrutement de personnels volontaires sont indiquées dans certains départements. Il y a donc moins de campagnes de test mises en œuvre. Elles sont menées par des équipes volontaires d’infirmières scolaires (85 sur l’académie). Il y a 2 à 3 brigades par départements
La dernière semaine de décembre, 4 séries de campagnes dans 4 départements ont été effectuées. Actuellement le rythme d’une campagne est de 1 prélèvement réalisé toutes les 10 min. L’enseignant doit prévoir un temps de présence de 15 à 20 minutes en attendant les résultats.
Avancement de la campagne :
– Semaine 2 : 360 tests proposés. 329 tests réalisés. 2 cas positifs dans le Loiret.
– Semaine 3 : 1018 tests proposés. 362 tests réalisés. 1 cas positif dans le Loiret.
Il est rappelé que des tests antigéniques gratuits peuvent se faire chez les pharmaciens.
Deux types de campagnes sont menés actuellement : les campagnes de dépistage et des campagnes pour les établissements avec plus de 3 cas positifs.
Tests réalisés dans 3 établissements au-delà de 3 cas :
• Dans le 28 : 75 adultes et élèves testés : 0 positif
• Dans une école primaire : 38 personnes testées : 0 positif
• Bourdon Blanc Orléans, environ 832 personnes testées : 5 positifs uniquement chez les lycéens.
Le taux de positivité suite à ces tests est de 0.2%
Les tests vont commencer sur les mineurs, un courrier d’autorisation parentale sera demandé. Pas de test sur les enfants de moins de 11 ans.
Pour ces campagnes, le rectorat recrute des personnels supplémentaires. Il s’agit de médiateurs formés par l’ARS avec un certificat justifiant la possibilité de réaliser des tests RT-PCR et antigénique. Le rectorat est en contact avec diverses associations, une convention devrait être signée pour 3 mois sur le Loiret avec la Protection civile et la FFSS45, le but est de développer ce dispositif sur toute l’académie, protection civile dans le 37 et 28, et les pompiers sur Châteauroux. L’académie devrait être opérationnelle début février.
Sur le 45, 1 ou 2 brigades de 8 médiateurs qui pourraient agir dans un rayon d’1h30 autour d’Orléans (possibilité d’aller jusqu’à Bourges), intervention dans des clusters ou dans des établissements choisis. Il y aura également un recrutement de 4 personnes dans le Loiret pour le tracing afin d’aider le médecin conseil de l’EN.
Brigade prévue à Gien les 29 janvier, 1 et 2 février et à Pithiviers les 4 et 5 février
Des téléphones portables sont mis à disposition des brigades pour éviter que les personnels et/ou élèves utilisent leur propre appareil afin de remonter les résultats du test sur le site du SIDEP.
Cas de l’école de Dordives : plusieurs personnels sont revenus positifs et des situations dans toutes les classes (enseignants et élèves). Des mesures d’isolement de l’ensemble des personnes ont été prises pour éviter la contamination.
Quand des chaines de contaminations apparaissent, on cherche à savoir comment s’est propagé le virus et comment les mesures de prévention peuvent être améliorées.
Situation sanitaire/montée d’un climat anxiogène dans les établissements
La FSU a demandé un état de la situation sanitaire sur l’ensemble de l’Académie prenant en compte tous les cas dans les départements.
La FSU a signalé l’augmentation du stress et d’un climat anxiogène dans les écoles et établissements. Le nombre de remontées et des témoignages des collègues est en hausse très importante. Mme la Rectrice a été sensible à notre intervention et a bien entendu le caractère anxiogène de la situation.
La rectrice s’engage à donner chaque fin de semaine l’ensemble des cas répertoriés dans l’Académie. Le rectorat assure que chaque cas positif remonté donne lieu à une investigation.
La FSU alerte sur le fait qu’on considère que le risque est faible car les élèves respectent les gestes barrières alors que ce n’est pas toujours le cas dans les établissements. Dès qu’ils sortent de l’établissement, ils retirent le masque car ce n’est plus obligatoire à l’extérieur sauf dans certaines villes de l’académie. La Rectrice précise qu’elle va faire remonter l’information aux préfets mais c’est un sujet « brûlant »
Masques : La FSU alerte sur la respirabilité des nouveaux masques. Beaucoup de collègues ont essayé ces nouveaux masques et disent ressentir des difficultés, une sensation de gêne pour respirer.
Selon Monsieur Loiseau, le directeur de cabinet, l’épaisseur n’est pas un problème. La FSU confirme qu’il est agréable au toucher et au contact avec la peau mais maintient qu’il est difficile de faire plusieurs heures de cours avec ce masque.
L’ensemble des masques pour l’ensemble des personnels a été reçu dans les DSDEN. La secrétaire générale du 37 souligne l’investissement des personnels des DSDEN pour assurer le travail collectif nécessaire à la distribution. La rectrice a demandé à Mme Alexandra Grèverie son mode de fonctionnement car elle reçoit souvent des compliments sur la réactivité de ce département.
La SG a annoncé le départ imminent de Mme Grèverie (SG adjointe du 37) pour aller dans l’académie de Normandie.
Prime COVID : Les représentants syndicaux soulignent l’amertume de certains collègues qui n’ont pas touché cette prime et des inégalités ressenties selon les catégories de personnel.
Aide aux étudiants : La contribution de vie étudiante a été redirigée vers les secours alimentaires et d’hygiène ainsi que pour la dotation en matériel informatique.
Recrutement de 20 000 tuteurs au sein des étudiants, la Rectrice a précisé qu’elle avait reçu des étudiants suite à la manif d’hier pour parler de ce tutorat. Des tests antigéniques vont être déployés sur le campus afin qu’une partie des cours en présentiel puissent se faire en toute sécurité.
Accompagnement des personnels en arrêt maladie :
La FSU indique que des personnels sont en arrêt car ils souffrent des conditions d’exercices avec les conditions sanitaires actuelles. Elle précise qu’il est intéressant de voir que le rectorat a mis en place un accompagnement nécessaire par la psychologue, Mme Bonmarty. Cette dernière confirme que les gestes métiers ont été bouleversés, que des temps d’échange entre collègues sont plus rares à cause de la reconfiguration de l’organisation du travail, et donc que la souffrance existe. Elle précise aussi qu’elle ne peut pas à elle seule gérer tous les dossiers de l’Académie. Les agents peuvent se tourner vers les RH de proximité.
Usage diffamatoire de fiches RSST :
Le secrétaire du CHSCTA vient de recevoir une alerte d’un personnel du lycée Duhamel du Monceau.
L’agent aurait découvert plusieurs fiches RSST dans lesquels il serait clairement identifiable et mis en question. La période de dépôt de ces fiches s’étend sur plus d’une année et jamais il n’a été convoqué pour évoquer le problème.
La dématérialisation du RSST devrait pouvoir permettre d’éviter ce genre de problèmes. Cependant il parait important de voir quelle est la situation exacte dans ce lycée et quelles sont les suites à donner.
Nous demandons donc la transmission de toutes les fiches RRST depuis 2 ans au chsctd45. Nous demandons également à ce que le CHSCTA soit tenu informé de l’avancée de ce dossier.
Une visite du CHSCTD45 était prévue initialement le 20 mars 2020 avec pour motif l’étude des bâtiments. Reportée à cause des conditions sanitaires, elle aura lieu le 12 février 2021 et elle reprendra le motif initial auquel s’ajoutera celui des tensions entre les personnels et donc l’étude de ces fiches. Le DASEN nous confirme que toutes les fiches ont été transmises au CHSCTD45.
Communication Lycée Vaillant Vierzon :
Lors du dernier CHSCTA, la FSU indiquait que « la situation dans les lycées évolue et que des protocoles de fonctionnement sont modifiés depuis la rentrée. La suppression du dispositif hybride s’apparente plutôt à un assouplissement des mesures de protection sanitaire alors que la situation semble se dégrader. » et elle demandait « Quelles sont les raisons qui justifient ce changement ? »
Le rectorat répondait qu’il n’avait fait aucune demande auprès des CE mais qu’il y avait une possibilité d’assouplir les différentes mesures mise en place.
Suite à la diffusion du message envoyé par le chef d’établissement, le CHSCTA s’interrogeait sur les contradictions entre les infos données en CHSCTA et la réalité.
La Rectrice répond que les établissements doivent en effet se positionner sur le maintien, la suppression des dispositifs mais que cela ne remet pas en cause ce qui est décidé dans les établissements.
La FSU souligne la double pression sur les personnels : garantir la sécurité des élèves (la leur aussi) mais les faire réussir dans les conditions difficiles. La suppression des épreuves de spécialité de mars enlève une épine du pied des collègues même si ce n’est pas la solution que la FSU demandait. Cependant, cela accentue encore la pression des élèves et des parents sur les enseignants pour les notes.
Utilisation des réseaux sociaux :
Un agent a rédigé une fiche RSST sur une insulte proférée à son encontre sur une page publique d’un réseau social. Le collègue est clairement identifiable par ses initiales, sa fonction mais aussi avec le nom de l’établissement.
Dans cette discussion on peut lire les commentaires de plusieurs professeurs mais aussi d’un personnel de direction.
Dans un premier temps, la question de la protection morale et juridique se pose. Il semble que le proviseur actuel ait réagi rapidement en convoquant certains des personnels encore en poste dans l’établissement. Mais quid des autres ? Des sanctions sont-elles à envisager pour les personnels ? Quels recours pour l’agent ?.....
Dans un second temps, notre rôle est de prévenir ce genre de situation. Les agents devraient être avertis sur l’utilisation des réseaux sociaux : droit de réserve, risques encourus, recours,….. Des outils existent peut être déjà ? Comment les diffuser ? Mise en place d’un groupe de réflexion sur le sujet ?
Le rectorat nous dit être attentif à la situation. Ce n’est pas la première fois que des personnels oublient qu’ils doivent avoir une certaine réserve sur leur propos dans les espaces publics. La secrétaire générale indique que l’agent peut décider de porter plainte et la rectrice ajoute que la protection fonctionnelle sera accordée à l’agent. De même, elles conseillent à l’agent de signaler sa situation aux différents services : Assistante sociale DSDEN, psychologue ainsi qu’à son chef d’établissement pour traitement du dossier.