Rentrée 2007 dans l’académie : une nouvelle baisse des emplois d’enseignants, au détriment de nos conditions de travail et d’emploi
L’académie perd 201 postes dans le second degré, dont 66 en collèges et 126 en lycées (entre la rentrée 2003 et la rentrée 2006, suppression de 838 emplois !)
Une partie des emplois supprimés le sont au titre de la suppression de décharges : moins 28 emplois dans les collèges, moins 95 dans les lycées.
Lors du CTPA du 18 janvier, les représentants du SNES ont refusé de cautionner une telle rentrée et ont quitté la séance, en refusant le débat dans de telles conditions, après avoir entendu l’exposé du recteur (voir la déclaration intersyndicale ci dessous).
Les conséquences de ces mesures :
– dans les collèges comme dans les lycées, une dégradation nouvelle des conditions d’enseignement et de travail pour les personnels et pour les élèves.
– l’alourdissement du service des enseignants, et/ou une baisse du traitement pour ceux qui avaient ces décharges en HS.
– des suppressions de postes et des compléments de service en augmentation (la diminution des décharges, notamment, va entraîner des « trop-plein » d’heures dans un certain nombre de disciplines).
Le Secrétaire Général s’est engagé à ce que la diminution des décharges n’entraîne aucune mesure de carte scolaire touchant un titulaire en poste, et à veiller à la qualité des compléments de service, en lycée comme en collège, mais c’est une bien piètre consolation, face aux effets « boule de neige » possibles dans le cadre de la redéfinition des statuts de 50 : l’alourdissement du service peut très bien en même temps entraîner un complément de service sans limite de distance ou l’obligation d’enseigner hors discipline ! On ne poussera pas les feux dans ce sens, a dit le Secrétaire Général en Groupe de Travail, même si le décret le permet. Nous ne pouvons nous contenter d’une telle réponse ! Il a aussi laissé entendre que la plupart des décharges étant attribuées en HSA, la mesure ne se traduirait pas par un alourdissement du service, ce que nous avons évidemment démenti !
Autant de raisons, après la grève unitaire du 18 décembre et la manifestation nationale FSU du 20 janvier, de participer aux actions qui vont être mises en œuvre dans les départements contre les conditions de la rentrée 2007, et à la journée de grèves et de manifestations du 8 février prochain pour nos salaires, l’emploi public, l’amélioration des conditions de travail et de vie de tous les personnels de la fonction publique (appel unitaire FSU, CGT, FO, CFDT, UNSA, SOLIDAIRES)
Dans le cadre de cette journée d’action, les fédérations de l’Éducation (FSU, FAEN, FERC-CGT, SGEN-CFDT, UNSA-Éducation) appellent également à la grève le 8 février (suppression de postes, attaques contre le métier)
Les chefs d’établissement vont recevoir la dotation de leur établissement et tenir les CA : Nous vous appelons à vous réunir localement pour en évaluer les conséquences et réagir collectivement. N’hésitez pas à contacter votre section départementale, qui va coordonner toutes les initiatives et vous apporter l’aide nécessaire !