Le rectorat d’Orléans-Tours a décidé de manière unilatérale, et sans discussions préalables avec les organisations syndicales, de mettre en place l’allocation progressive de moyens préconisée dans le rapport Mathiot-Azéma.
Concrètement, tous les établissements quelle que soit leur typologie, éducation prioritaire ou non, se voit octroyer une dotation avec des seuils d’ouverture de classes à 30 élèves !
Une allocation progressive de moyens vient éventuellement abonder la dotation initiale (73 établissements sur 230 collèges n’en perçoivent pas). Elle comprend 4 critères :
– un indice de positionnement social
– un indice d’éloignement
– la taille des établissements
– la proportion d’élèves en ULIS et UPE2A dans l’établissement.
Elle peut permettre de créer des dédoublements ou de nouvelles classes en fonction des choix faits par l’établissement, et au final les choix du chef d’établissement.
Pour de nombreux établissements en éducation prioritaire, l’allocation donnée ne permet pas d’ouvrir les classes nécessaires pour avoir des effectifs plus faibles, c’est le cas au collège Bégon à Blois, Vinci à Romorantin, Rabelais à Blois, Edouard Vaillant à Vierzon...
Nous vous appelons à comparer vos DHG et structures prévues par rapport à l’application des anciennes règles et à démontrer les manques que cette nouvelle répartition provoque. Faites nous remonter les problèmes que vous rencontrez.
Signez la pétition !
Le SNES-FSU Orléans-Tours et le SNEP-FSU Orléans-Tours ont écrit à la Rectrice à ce sujet :
Allocation progressive des moyens en fonction de la catégorie des établissements :
Catégorie d’indice | Nb collèges | Part d’APM |
i1 | 8 | 25% |
i2 | 25 | 20% |
i3 | 42 | 15% |
i4 | 32 | 7% |
i5 | 14 | 4.5% |
i6 | 36 | 3% |
i7 | 73 | 0% |
Pour en savoir plus sur l’avenir de l’éducation prioritaire :