Alors que 618 élèves supplémentaires sont attendus dans nos collèges, 21 postes ont été supprimés. Suppressions de groupes, de moyens de co-intervention, augmentation des effectifs par classe, pour le plus grand bonheur de nos élèves entassés dans nos classes, tout cela en assurant une « une rentrée pleinement inclusive en 2019 » selon Blanquer, c’est un casse-tête quotidien et une surcharge de travail énorme pour les collègues en collège.
Concernant les lycées, avec des effectifs en baisse (-282 élèves), les conséquences de la mise en place de la réforme du lycée se sont déjà soldées par 58 suppressions de postes dans notre académie. La prochaine rentrée, avec la mise en place de l’année de terminale, aura des conséquences tout aussi néfastes pour les postes, et au final sur nos élèves.
D’autre part, même si le nombre de TZR augmente en cette rentrée ( de 483 TZR en 2017-2018 on passe à 642), il reste bien loin des besoins nécessaires dans certaines disciplines en particulier en physique-chimie, technologie,... Pour cette dernière discipline, de nombreux postes sont restés vacants à la suite du mouvement intra-académique.
Au niveau national, ce sont 2450 postes qui sont supprimés en partie aussi à l’imposition de la deuxième heure supplémentaire ! Or, l’augmentation de la charge de travail qui résulte des heures supplémentaires imposées est un élément majeur d’épuisement professionnel. Dans la plupart des cas, l’imposition de deux HSA se traduit par une ou deux classes à prendre en charge en plus, et cela réduit les possibilités de travail en équipe. Les heures supplémentaires sont par ailleurs un outil de management agressif ! La part croissante des HSA dans les DHG conduit trop souvent à des situations de chantage au dédoublement, aux ouvertures d’option ou à l’emploi du temps.
En septembre, l’action collective reste déterminante pour gagner des moyens. Supprimer des HSA et éviter un complément de service, obtenir des heures postes pour un nouveau dédoublement ou un groupe de spécialité… tout est encore possible !
Dès la rentrée, en heure d’information syndicale dans les premiers jours de septembre, recensez vos besoins immédiats et communiquez ce bilan à vos sections départementales pour le défendre auprès des services académiques !