Audience de la FSU à l’Inspection Académique du 24 janvier 2020 IA FSU
Les représentant-es du personnels Snuipp-FSU et Snes-FSU ont été reçu-es en audience lors de la mobilisation du vendredi 24 janvier 2020 par la DSDEN.
Nous avons porté la parole et les revendications des personnes mobilisé-es et sommes intervenus sur différents sujets :
La mobilisation retraite pour le 1er et le second degré, le nouveau bac et les E3C, la préparation de la carte, l’Éducation Prioritaire, le rôle à jouer de l’éducation nationale à la suite dans la mort d’un élève de Mainvilliers dans le 2d degré.
La mobilisation retraite pour le 1er et le 2d degré
Nous avons porté les revendications des personnels lors de cette journée de grève et manifestation interprofessionnelle contre le projet de réforme de retraites par points :
â–ª Le retrait du projet
â–ª La nécessité de revaloriser les salaires indépendamment de ce projet de réforme des retraites.
â–ª Le mépris ressentit lors des annonces faites par M Blanquer
Le nouveau bac et les E3C
Nous avons évoqué les difficultés de leur enseigner les savoirs nécessaires en trop peu de temps, notamment pour préparer les cours des nouveaux programmes et de les préparer à ces épreuves provoquant de grands niveaux de stress chez les élèves.
Nous avons évoqué notre souffrance professionnelle face à des mauvaises organisations locales sans moyens de les mettre en œuvre produisant une qualité du service public bien en deça de ce dont nous sommes capables et que nous désirons.
Nous avons évoqué la colère et la déception produite dont notre ministre et son mépris sont responsables.
La préparation de la rentrée 2020 (DHG) - L’Éducation Prioritaire
Nous sommes intervenus pour évoquer la préparation de la rentrée 2020, dans le contexte de suppressions de postes qui arrivent dans notre département et qui aboutissent à une hausse générale des effectifs par classe et particulièrement criante en Éducation Prioritaire.
Nous avons rappelé que le travail des enseignant-es ne pouvaient pas être de qualité ET viser l’égalité du droit à l
éducation pour toutes et tous sans une baisse conséquente des effectifs par classe. Il nous faut des effectifs par classe au maximum à 24 par classe en éducation ordinaire et au maximum de 20 élève par classe en Éducation Prioritaire.
Nous avons évoqué le nouveau mode de répartition des DHG par une allocation progressive des moyens qui fait disparaître le label Éducation Prioritaire et met en concurrence les établissements qui en relèvent et des établissements « ruraux » dit éloignés.
Nous n’avons pas assez de moyens pour créer des classes supplémentaires en nombre suffisants ni pour continuer les projets supplémentaires et les dédoublements, par manque d’heures postes attribuer aux établissements.
Réponse : L’administration a une enveloppe fermée mais il y a des réserves pour les ajustements.
Les DASEN feront remonter les problèmes posés par le nouveau mode de calcul pour qu’il soit améliorer.
Le rôle à jouer de l’éducation nationale à la suite dans la mort d’un élève de Mainvilliers dans le 2d degré.
Nous avons insisté sur la nécessité de faire agir l’éducation nationale dans son périmètre éducatif et de développer ses possibilités d’action et la qualité de ses services par la hausse du nombre de fonctionnaires dans les établissements pour prendre en charge les élèves en classe et hors de la classe, notamment les personnels de vie scolaire.
CIO et Psy-EN
Nous avons évoqué les difficultés rencontrées par les Psy-EN dans leur travail et en particulier au CIO de Chartres.
Réponse : l’administration va chercher un autre lieu afin de déménager le CIO qui est pour l’instant hébergé par le lycée Jehan de Beauce.