Avis FSU CHSCT Académique du 03/03
Les représentant-es des personnels ont pris note des réponses à l’avis n°2 du CHSCTM du 21/11/2016 concernant les EAF. Nous constatons que notre académie est encore plus que d’autres touchée par ces problèmes.
Les conditions de travail des enseignant-es convoqué-es aux épreuves anticipées de français se sont fortement dégradées et risquent de continuer à l’être pour les sessions à venir. es représentant-es au CHSCTA demandent que le rectorat prennent les dispositions nécessaires afin d’éviter la surcharge de travail prévue, soit en moyenne 84 copies et 84 oraux par examinateur. Il est notamment présenté par le rectorat 8 jours ouvrables de correction, sauf qu’en réalité, il n’y en a que 5. Il y aurait donc en moyenne 16,8 copies par jour et par correcteur/trice, ce qui est inacceptable.
Pour l’académie il faut :
* Augmenter et consolider le vivier d’examinateur/trcie, y compris les enseignant-es des options ou spécialités, celles et ceux en BTS et du privé
* Un objectif de charge de travail supportable de 50 copies et de cinquante candidat-es à l’oral, objectif atteignable si le vivier des correcteurs/trices est au complet
* limiter les déplacements liés à l’EAF
* Une répartition plus équitable du nombre des copies
Les points déjà évoqués au CHSCTM restent également valables pour les conditions de travail des collègues de l’académie d’Orléans-Tours, et nous demandons à nouveau que :
* le nombre maximum de candidat-es à interroger à l’oral soit de 11 par journée complète ;
* la liste des candidat-es donnée à chaque examinateur/trice indique les candidat-es bénéficiant d’un tiers temps ;
* la surveillance des couloirs soit organisée afin de permettre aux examinateurs/trices de s’absenter ponctuellement lorsqu’un-e élève prépare son passage à l’oral ;
* les enseignant-es convoqués pour l’oral soient dispensé-es de surveillance d’examen afin de préparer les oraux sur la base des listes de textes et d’oeuvres des classes de leur jury ;
* les examinateurs/trices convoqués pour l’écrit disposent d’un nombre de jours de correction correspondant à un maximum de 10 copies par jour ouvrable en dehors de la période d’examen oral lorsque les examinateurs/trices sont convoqué-es pour les deux épreuves ;
* les stagiaires ne soient pas convoqué-es ;
* le lieu de correction prenne en compte le lieu de résidence et non celui d’affectation, afin de minimiser les temps de transport.