Dans le département du Cher, la lutte contre la réforme sur « Le choc des savoirs » prend de l’ampleur et s’organise autour de collectifs réunissant à la fois les organisations syndicales et les fédérations de parents d’élèves. Echanges de mail, distribution de tracts, réunions publiques d’information et rassemblements, la lutte adopte des formes variées pour toucher, chaque jour, un public plus large.
Plus qu’une énième réforme, ce projet du gouvernement est une véritable attaque contre notre conception d’un système éducatif émancipateur. Et c’est bien ce constat qui nous unit pour dénoncer à la fois une casse assumée du service public d’éducation et cette volonté de mettre en place une école du tri social.
Au fil des réunions publiques qui auront lieu le 16 mai à Bourges, le 21 à Vierzon et le 23 mai à Saint-Amand, nous préparons une action d’ampleur pour mettre en échec ce projet gouvernemental. Ces réunions publiques, organisées conjointement par les organisations syndicales et la FCPE, doivent conduire à une manifestation d’ampleur le samedi 25 mai à Paris et le samedi 1er juin dans le département.
Au sein de chaque établissement, la mobilisation se met peu à peu en place. Dans les CA, les collègues proposent des répartitions alternatives. Les HMIS se multiplient en amont des actions nationales annoncées. C’est dans cette effervescence qui précède la lutte que viennent s’inscrire les trois réunions publiques organisées dans le Cher, préludes d’une action collective dans les dernières semaines de l’année.
