Vous trouverez en pièce jointe la déclaration de notre fédération au CTA (Comité Technique Académique) du 21/09/18.
L’ordre du jour de ce CTA était le suivant :
– élections professionnelles : arrêtés fixant le nombre de sièges pour les CAPA des personnels enseignants
– revalorisation indiciaire des personnels contractuels administratifs, sociaux et de santé
En complément de l’ordre du jour, la FSU a tenu à ce que les sujets suivants soient formellement mis à l’ordre du jour :
– le bilan de Parcoursup dans notre académie
– les enseignements de spécialité
– le paiement de l’inscription à l’université pour la préparation de l’agrégation interne et de la contribution à la vie étudiante (CVEC), alors que la formation continue est à la charge de l’employeur
– les postes de professeur-es documentalistes (absence de création ces 5 dernières années alors que les effectifs des élèves ne cessent de croître)
Deux engagements ont été pris :
– un groupe de travail concernant la question des postes d’enseignant-es-documentalistes
– la CVEC n’est pas à payer par les collègues inscrits à la préparation à l’agrégation interne. Des consignes seront données, et elle sera remboursée pour les collègues qui l’auraient déjà payée. Nous attendons par contre une décision concernant l’inscription car la réponse donnée (une convention est signée avec l’université pour ces formations qui ont un coût élevé) ne justifie pas que les collègues doivent payer pour se former.
Concernant les enseignements de spécialité :
– la réponse apportée est que la phase ce consultation est une première étape de dialogue dans un processus de plusieurs mois. Nous avons rappelé que l’exigence de dialogue va au-delà de celui entre les chefs d’établissements et le rectorat, et que les conditions de réflexion et de participation des personnels étaient loin d’être réunis, ce qui n’a pas hélas semblé préoccuper beaucoup. Nous continuerons donc d’alerter et de mobiliser les collègues à ce propos face aux enjeux essentiels de cette carte : maintenir et développer l’ambition éducative dans tous les lycées, en enseignements de spécialité et en options, ainsi que nous avons commencé à le faire rapidement
Concernant Parcoursup :
le langage officiel est toujours de dire que tout va bien, que c’est une opération réussie (quelques problèmes reconnus : CPGE et BTS qui ne font pas tous le plein) et que le choix fait dans l’académie d’ouvrir des places en plus à la place des classes passerelles est assumé. Malgré nos demandes, nous n’avons pas réussi à obtenir les algorithmes locaux de classement, le nombre d’élèves de l’académie qui ont quitté la plate-forme (180 000 au niveau national), le nombre d’élèves de LP qui ont effectivement réussi à accéder à l’enseignement supérieur. De même, si le bilan est jugé satisfaisant par le rectorat (et le ministère), nous continuerons de rappeler que sans voeux ordonnés, il est bien difficile de savoir si les élèves ont plutôt obtenu le voeu de leur choix ou celui mis par défaut pour ne pas se retrouver sans rien. Casser le thermomètre n’empêche pas la fièvre d’exister.
Concernant les CIO et le groupe de travail mis en place :
La Rectrice a fait part de sa volonté de séparer clairement l’information aux métiers qui serait dorénavant dévolue à la Région, de l’information sur l’orientation qui concerne selon elle l’éducation nationale, marquant ainsi un point de désaccord avec l’Association des Régions de France.
Le rectorat souhaite que le temps de travail des PSY EN soit au plus près des élèves et s’interroge sur les « grosses » structures et leur pertinence. Nous avons rappelé la position de la FSU et du SNES en particulier de maintenir des CIO hors établissement, sachant la difficulté de certains publics à franchir la porte d’un établissement scolaire (cas de phobies scolaires, élèves allophones, migrant-es...). Nous avons fortement interrogé le rectorat sur la composition de ce GT où aucun-e principal-e de collège ne siège et demander une meilleure analyse de la fréquentation des CIO en terme de public accueilli.