Cher-e-s collègues,
La journée du 7 mars fut, une fois encore, une réussite.
Après 8 journées d’action, la mobilisation reste forte. Les médias, le gouvernement, les forces de l’ordre peuvent bien prétendre le contraire, qui peut encore les croire ?
S’il est un fil que l’on peut aisément suivre tout au long de la communication officielle sur cette contre-réforme, c’est celui du mensonge.
Mensonges sur les effets dévastateurs pour les femmes.
Mensonges sur la généralisation d’une pension minimale à 1200 €.
Mensonges sur les carrières longues.
Mensonges sur les chiffres de la contestation.
La litanie des mensonges se déroule depuis des semaines. Les chantres de la réforme sont bien moins nombreux que nous, certes, mais ils ont l’assurance d’un large accès aux tribunes médiatiques.
Soit, qu’on leur laisse la lumière artificielle d’un plateau pour déverser leur forfaiture et leur forfanterie. Nous, nous prendrons la rue.
Depuis la Révolution, elle est la seule vraie tribune du peuple, elle est le lieu de toutes les révoltes, celui de toutes nos victoires.
Samedi 11 mars, de toutes les places de France doit monter la voix d’un peuple qui veut reprendre son avenir en main. Ils nous refusent le libre exercice de la démocratie dans les lieux de pouvoir, fort bien, nous saurons leur rappeler en déferlant dans les rues le sens du mot « Démocratie ». Le pouvoir de décision appartient aux citoyens, les élus n’en sont que les dépositaires temporaires .
Dans la nuit du 17 février, en appliquant l’article 48.1 de la Constitution de la Ve République, ce gouvernement s’est rendu coupable d’un véritable coup de force en ne garantissant pas l’expression libre et sans entrave des députés élus par le peuple.
Il est temps de rappeler avec force qu’une réforme qui va à l’encontre du progrès social n’est pas acceptable et ne saurait être, en aucun cas, mise en place en détournant les outils de la démocratie.
Samedi, nous serons dans la rue, toutes et tous, animé-e-s par l’esprit de liberté qui fonda notre République.
Que de tout le pays monte le grondement d’un peuple et qu’éclate dans les tribune la colère des citoyens. Elle est légitime, elle y est inscrite dans la déclaration universelle du 24 juin 1793 à l’article 35…
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».
Manifestation dans le Cher
Bourges : 14h30, devant la gare SNCF
Vierzon : 10h30, Rond-point de la sous-préfecture
Saint-Amand : 10h, Foyer des jeunes travailleurs- Avenue Jean Giraudoux
L’équipe du SNES-FSU du Cher