La mobilisation engagée en février contre les mesures « choc des savoirs » se poursuit. La campagne menée par le SNES-FSU a d’ores et déjà permis de faire bouger les lignes, dans l’opinion publique, notamment sur la question des groupes de niveaux. Le « choc des savoirs » constitue un projet d’École passéiste et conservateur dont l’ensemble des mesures font système : groupes de niveaux, classe prépa-seconde, DNB barrage…Continuons la campagne d’information et de mobilisation, à tous les niveaux pour mettre en échec le « choc des savoirs » !

Agir dans les établissements pour ne pas se laisser imposer les groupes de niveaux en mathématiques et en français

Voir l’article national pour agir en CA : https://www.snes.edu/article/agir-en-conseil-dadministration-contre-les-groupes-de-niveau/

Extrait de la conférence de presse du 14 mai décrivant la stratégie employée : https://youtu.be/HKwcTTR6iEc?t=2263

Les pressions politiques ne doivent pas occulter la place du Conseil d’Administration dans les établissements. La hiérarchie des normes permet de constater la prépondérance des décrets du code de l’éducation, en particulier les articles R421-2 et R421-20 sur l’arrêté ministériel du 15 mars 2024 mettant en place le choc des savoirs.
Le Conseil d’Administration demeure donc décisionnaire sur « l’organisation de l’établissement en classes et en groupes d’élèves ainsi que [sur] les modalités de répartition des élèves », une décision qui ne tiendrait pas compte de l’arrêté du 15 mars serait ainsi conforme aux textes réglementaires et devrait être appliquée.
Le SNES-FSU et le SNEP-FSU appellent les personnels des collèges à organiser, conformément au code de l’éducation, les enseignements, dans toutes les disciplines, selon les modalités qui leur semblent les plus opportunes et qui seront (ou ont été) votées en Conseil d’Administration.
 

Dans tous les établissements, il faut refuser de rentrer dans l’organisation de ces groupes, refuser de les constituer. Aucun conseil pédagogique, aucun conseil d’enseignement ne doit, ne peut trier les élèves. Il faut refuser de mettre en place des groupes flexibles : si le chef veut faire des groupes, ils seront hétérogènes et fixes pour toute l’année.

Attention : dans plusieurs établissements, l’usine à gaz devient une nébuleuse prête à broyer les services et les élèves. Nous devons rappeler que NOUS NE TRIERONS PAS NOS ÉLÈVES  ! Nous devons aussi empêcher tout ce qui désorganiserait le collège. Il en va de nos conditions de travail et de nos métiers. Il est ainsi possible dans les CA de lutter contre la mise en place des groupes de niveaux. N’hésitez pas à nous contacter si besoin !

Agir dans les réunions avec les IPR

Des réunions avec les IPR vont être organisées un peu partout dans l’académie pour mettre en place ces mesures, on nous expliquera sûrement que ce n’est pas grave et que c’est mieux pour nos élèves. Les IPR nous demanderont de nous adapter. Au contraire, il nous faut montrer que nous ne pouvons accepter ce qui se passe. C’est l’avenir de nos élèves, de nos métiers et de l’école publique pour toutes et tous qui est en jeu.

Pour agir, nous vous proposons des prises de paroles à lire durant ses réunions, un argumentaire et des idées pour agir. Le tout pour un seul mot d’ordre : Nous ne trierons pas nos élèves !

Le kit de résistance :

* Argumentaires pour contrer les groupes de niveaux :

* Exemples de prises de parole lors des formations :

Parce que le choc des savoirs ne se résume pas aux groupes de niveaux

Agir auprès des IPR en amont des formations

Des collègues de lettres du Loir-et-Cher ont proposé de faire circuler un courrier aux IPR de lettres et de le signer collectivement. Si vous ou votre équipe entière de lettres sont prêts à la signer, merci de nous faire remonter cette information.

Liste des collèges signataires de la lettre :