La récente possibilité d’un CDI pour les AED de plus de six années n’efface pas toute la précarité de leur statut.
L’accès au CDI n’est pas un droit opposable, il n’y a aucune garantie que le recrutement en CDI soit sur une quotité au moins égale à celle détenue pour le dernier CDD. La rémunération des AED n’est pas améliorée, sans aucune grille ni garantie de progression ultérieure. Par ailleurs, les AED recruté-es en CDI sont privé-es du crédit d’heures (200 heures pour un temps plein) qui doit permettre à un-e AED de suivre une formation universitaire ou professionnelle.
Le SNES avec la FSU porte une tout autre ambition pour lutter contre la précarité des AED et étudie toutes les voies de recours contre les dispositions qu’il a dénoncées dans ce texte.