Le ministère s’entête à refuser les mesures d’urgence qui permettraient de sortir les AESH de la précarité et leur garantir un meilleur avenir professionnel.
La question du statut a été balayée d’un revers de main, celle de la reconnaissance des heures de travail assurées actuellement comme un temps complet aussi. C’est le mépris comme unique horizon.
Dans un contexte de forte inflation, l’augmentation de 10% sur la fiche de paye de septembre est insuffisante. Tout comme la grille de rémunération, et plus particulièrement, les indices des premiers échelons qui sont maintenus au quasi minimum de la Fonction publique.
Le rapprochement des cadres d’emploi des AESH et des AED vers les ARE signifierait le retour à la polyvalence, au détriment des missions des unes et des autres. Ce n’est pas ce dont le Service public d’éducation a besoin.
Pour une véritable reconnaissance professionnelle, un statut de fonctionnaire de catégorie B, la fin des PIAL, une revalorisation salariale et contre les ARE, la voix des AESH doit enfin être entendue. C’est pourquoi le SNES et la FSU, avec les organisations syndicales CGT éduc’action, FO, SNALC, SNCL et SUD Education, appellent à une journée de mobilisation et de grève le mardi 3 octobre.
Les rendez-vous dans l’académie :
* Cher
*Eure-et-Loir : réunion d’information syndicale organisée l’après-midi en visio
*Indre : rassemblement à 17H30 devant la DSDEN de l’Indre
* Indre-et-Loire : rassemblement 17H30 devant l’Inspection Académique
* Loir-et-Cher : rdv 17H à la bourse du Travail avenue de l’Europe à Blois
* Loiret : A Orléans, Mardi 3 octobre Assemblée Générale intersyndicale des AESH à 9h30 dans les locaux du SNES-FSU, 29 bd Rocheplatte suivie d’une conférence de presse à 11h30.