Ces mardi 26 septembre et jeudi 5 octobre se sont tenus les CSA SD sur la rentrée 2023. Les représentant-e-s FSU sont intervenu-e-s principalement pour dénoncer les conditions de cette rentrée (effectifs par classe, HSA, compléments de service etc.) ainsi que les modalités de sa préparation dans le département.
Après la déclaration que vous retrouverez ci-dessous et l’étude de la carte du 1er degré (voir au bout de ce lien), l’étude de la répartition des moyens des collèges a été l’occasion de demander davantage de dialogue social notamment dans la phase d’ajustement des moyens de la DGH ainsi que des moyens de vie scolaire.
Ajustements
Certains collèges ont obtenu des ajustement de février à juin-juillet, de quelques heures pour certains, jusqu’à 29h pour d’autres. Nous avons demandé sur quels critères ces moyens avaient été attribués. La DSDEN a répondu que c’était en fonction des effectifs par classe : d’abord pour ceux avec des niveaux à 30 ou plus, puis ceux à 29, à 28 élèves par classe...
Nous avons évoqué des établissements pour lesquels des division sont encore à 28 ou 29 et qui n’ont pas eu d’ajustements. Madame la DASEN a dit qu’elle a répondu aux demandes des chefs d’établissements et à celles des personnels par le biais d’audience d’établissement.
La DSDEN a précisé que certains chefs d’établissements ne s’étaient pas manifestés. C’est ce qui motive notre demande de groupe de travail à la fin de l’année scolaire pour permettre aux personnels d’exprimer leurs besoins en toute transparence.
A ce jour, il reste une vingtaine d’heures dans la réserve départementale. Nous nous interrogeons sur la pertinence de conserver ces heures après la rentrée de septembre.
Dynamiques Démographiques
L’évolution des effectifs est très contrasté selon les secteurs du département : en forte hausse sur le Drouais ainsi que dans les « marges franciliennes » (Auneau et Gallardon), en baisse dans le Perche et plutôt stable sur Chateaudun et Chartres.
Sur l’agglomération chartaine, le SNES-FSU28 a fait remarquer que les projections qui avaient été faites dans le cadre du déménagement du collège Jean-Moulin étaient erronées puisque les effectifs restent très forts (plus de 800) sur le collège Hélène-Boucher alors qu’ils devaient redescendre en dessous de 700 à l’ouverture du collège
Jean-Moulin d’après les documents du Conseil Départemental.
Nous sommes intervenus pour demander une révision de la sectorisation de l’ensemble des collèges du département.
La DASEN a répondu qu’un travail était en cours pour Châteaundun, et le Drouais mais pas sur Auneau, Gallardon ou Chartres.
SEGPA
La FSU s’est inquiétée de la baisse des effectifs en SEGPA.
La DSDEN nous a répondu que probablement c’était à relier aux réticences des parents vis à vis de l’orientation SEGPA, notamment en 6e, ainsi qu’à leur préférence pour un accompagnement par des AESH.
Cette réponse n’est pas satisfaisante. La FSU a interrogé sur un éventuel durcissement des conditions d’accès à la SEGPA dans les critères ainsi que sur les problèmes de mobilité des élèves et de leurs familles. Lorsque la SEGPA est dans un collège loin de leur domicile, des familles se voient contraintes de refuser cette orientation. Plus largement, un travail doit être mené pour mieux comprendre cette dynamique.
AESH
La FSU a interrogé la DASEN sur les difficultés de recrutement de personnels AESH. La DSDEN a répondu que la situation était semblable à celle de l’an dernier.
Nous avons interrogés sur le nombre de notifications non couvertes. La DSDEN a répondu qu’il était fréquent que les AESH continuent de suivre les élèves dont les notifications n’étaient pas reconduites alors qu’elles ne devraient pas le faire sans notifications.
Là aussi, la réponse n’est pas satisfaisante et la FSU continuera de se mobiliser pour améliorer les conditions de travail de tous les personnels de l’école inclusive.
AED
La FSU est intervenue pour s’étonner de la modification de la répartition des postes AED : -0,75 à Arsène-Menuier et - 0,25 à Brossollette (collèges de Nogent-le-Rotrou), +0,5 à Épernon et Gallardon, +1 à Hélène-Boucher et Jean-Moulin (Chartres).
Nous avons fait le constat que les personnels n’avaient pas été consultés avant la modification de la répartition que ce soit à l’échelle départementale ou à celles des établissements.
Nous avons interrogé sur les critères de répartition. La réponse de Mme la Secrétaire Générale évoquant des dynamiques démographiques et des contextes particuliers d’établissement ne nous a semblé ni précise ni
satisfaisante.
Nous avons insisté sur la nécessité de tenir compte de la demi-pension, du nombre d’élèves transportés et de la configuration de l’établissement ainsi que de l’indispensable clarification de la répartition des moyens de vie scolaire. Tous les personnels et établissements doivent pouvoir remonter leurs besoins et connaître les critères
retenus pour cette répartition. C’est ce qui motive notre demande réitérée chaque année (en juin 2023 et lors des CSA de rentrée) d’un groupe de travail sur les moyens de vie scolaire en juin-juillet chaque année.
Mme la DASEN continue de refuser la réunion de cette instance.
Nous avons fait la remarque que les congés maternités AED n’étaient remplacés qu’à hauteur de 80% et que cela empêche de faire correctement le travail.
Nous avons également évoqué les difficultés posées par le non-remplacement des AED et leurs sous effectifs. Des moyens supplémentaires sont nécessaires dans le département pour mieux assurer les missions de surveillance
et d’éducation, notamment pour permettre le remplacement des absences.
Nous avons questionné la DSDEN sur l’existence d’HSE pour les AED dans les établissements.
La DSDEN a confirmé que les personnels de directions pouvaient faire des demandes d’HSE AED via la DAFIG au Rectorat.
Questions diverses :
Assistance sociale et médecine scolaire
Nous avons constaté l’insuffisance d’assistante sociale et de médecins scolaires ( 2 postes occupés sur 6 dans le département) en expliquant que ces personnels devaient être disponibles et accessibles, au plus près des usagers.
En leurs absence, les autres personnels (CPE et direction d’établissement) sont amenés à compenser leurs absences alors que ce n’est pas leur rôle. Ils ne sont pas non plus formés au travail social.
De plus, certaines démarches se voient entravées.
Avant nous avons interrogé la DASEN sur la répartition des postes des assistante sociale, suite à la remontée d’établissement qui n’avaient pas ou moins d’assistante sociale.
En cette rentrée 2023, 2 postes d’assistante sociale ne sont pas pourvus et 5 établissements fonctionnent en réseau, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas d’assistante sociale mais les personnels de direction peuvent consulter une conseillère technique.
CIO
Le SNES-FSU a interrogé la DASEN sur les problèmes de locaux des CIO du département.
Le CIO de Dreux a dû être relogé en urgence au lycée Rotrou suite à des intempéries.
Le relogement du CIO de Châteaudun n’est plus une urgence car la vente prévue ne se fera finalement pas tout de suite. La DSDEN pense qu’il y a donc un répit. Une visite de locaux est prévue en octobre avec de gros travaux à prévoir. Le choix n’est pas encore fait. Une difficulté importante est que l’État a très peu de bâtiment en propriété
dans le Dunois.
Le CIO de Chartres : Il n’y a pas de contraintes mais les locaux sont inadaptés. La situation est transitoire et le service des domaines cherche un endroit.
Nous avons expliqué que la situation était urgente car le bail s’achève en 2024. De plus, nous avons insisté sur la nécessité et l’urgence de fournir un service public de qualité aux usagers, ce qui n’est pas possible actuellement….à suivre !