Salaires et pensions, services publics, abrogation de la loi retraites : trois urgences, trois raisons pour lesquelles le SNES et la FSU appellent, avec la CGT et Solidaires, à la grève le mardi 1er octobre. A quelques jours du début de l’étude du budget, disons aussi notre refus de l’austérité pour les services publics et la Sécurité Sociale.
Depuis quelques semaines, le camp présidentiel et la droite entonnent une petite musique libérale qui sert à installer l’idée que l’austérité serait inéluctable. D’autres choix budgétaires sont possibles (rétablissement de l’ISF, taxation des super-profits…). Et après la nomination du gouvernement à rebours de l’exigence de rupture économique et sociale qui s’est exprimée dans les urnes, rappelons nos revendications pour plus de progrès social et notre détermination à lutter contre les politiques qui font le lit de l’extrême droite.
Pour notre ministère,les nominations d’Anne Genetet (ministre de l’Education nationale) et Alexandre Portier (ministre délégué à la réussite scolaire et à l’enseignement professionnel) sont une nouvelle marque de mépris pour la communauté éducative et l’École publique, alors que cette dernière connaît une crise sans précédent. A. Genetet n’a jamais vraiment traité les sujets éducatifs en dehors du SNU dont elle est une fervente défenseure et A. Portier n’a cessé de vanter les mérites du « Choc des savoirs », tout en se faisant le farouche défenseur de l’enseignement privé. Ces nominations annoncent une poursuite de la politique contestée par la profession et désavouée dans les urnes. Un mépris et un affront démocratique !