Depuis 1997, le statut de contractuel s’est progressivement substitué à celui de maître auxiliaire, sans offrir aux intéressés des garanties équivalentes.
Avancement
– A ce titre, alors qu’il existait pour les MA une grille d’avancement indiciaire au cours de leur « carrière » de non-titulaire, il n’existait rien de tel pour les contractuels : la révision éventuelle de l’indice de traitement était jusque-là renvoyée à la « négociation contractuelle » entre les parties (contractuel/administration rectorale).
– Depuis trois ans, le SNES académique est intervenu avec acharnement pour que l’administration répare cette profonde inégalité de traitement. C’EST UNE VICTOIRE ACQUISE DEPUIS LA RENTREE 2002 : il existe désormais une grille académique de classement indiciaire permettant une réévaluation de l’indice en fonction de l’expérience professionnelle (les 2/3 de cette expérience étant prise en compte) et de l’ancienneté d’enseignement. Si la mise en place de cette grille est une avancée incontestable, il nous semble nécessaire de l’améliorer (les vacations e sont par exemple pas prises en compte pour la détermination de l’ancienneté,...)
Pour en savoir plus sur la grille académique, cliquez-ici
Congés payés
– Au cours de l’année scolaire suivante (2002-2003), la section académique du SNES a mené bataille pour que le Rectorat applique l’engagement qu’avait pris le ministère devant la FSU lors d’une audience en juillet 2002, à savoir rémunérer les congés payés des contractuels de la même façon que pour les MA. Là encore, nous avons finalement été entendus.
– Depuis la rentrée 2003, le Rectorat applique désormais la même méthode de calcul des congés payés (indemnités vacances) que pour les MA : 2,5 jours par mois travaillé pour les contractuels ayant travaillé moins de 40 jours pendant l’année scolaire, quart de la période travaillée à concurrence de 62 jours pour les contractuels ayant travaillé plus de 40 jours pendant l’année scolaire.
– Cela ne l’empêche pas, bien entendu, de chercher à faire des économies sur le dos des contractuels, notamment en réduisant la durée des contrats qui sont, de façon assez systématique, stoppés avant les vacances scolaires, ce qui est inacceptable.
– Les garanties accordées aux contractuels se rapprochent désormais de celles des MA. A une exception de taille près : alors qu’environ 80 % des services de MA sont pris en compte dans leur reclassement lorsqu’ils deviennent titulaires, seulement 50 % de ces services le sont pour les contractuels. Face à cette injustice, il nous faudra continuer à mener bataille, ensemble.