Orléans le 2 juin 2004
Mathias Libert
Michèle Martin
Véronique Mercy
Secrétaires académiques
à Monsieur le Recteur
Rectorat de l’Académie d’Orléans-Tours
21, Rue Saint-Etienne
45043 ORLEANS cedex 1
Monsieur le Recteur,
– Nous avons l’honneur de confirmer notre demande d’audience sur la gestion du remplacement des personnels enseignants.
– En effet, nos questions concernant les orientations académiques sur ce plan sont restées à ce jour sans réponse : nous souhaitions un bilan des choix mis en œuvre au cours de cette année et une réponse concernant notre demande d’un infléchissement pour l’année prochaine.
– Pour mémoire, nous nous permettons de vous rappeler ce que nous avions développé dans notre courrier du 22 avril 2004 adressé à Madame la D.R.H. :
« Nous estimons que l’académie a donné cette année suffisamment de « gages » au ministère d’une gestion du système de remplacement conforme aux injonctions ministérielles (académie classée en tête au regard de l’indicateur de « contractuels évitables ». Nos collègues titulaires (TZR) et non-titulaires (MA) ont été les victimes directes de ce mode de gestion par des affectations hors de leur zone de remplacement. Nos collègues contractuels et vacataires en ont également été les victimes en voyant se multiplier les périodes de chômage au cours de l’année.
Sans ignorer que les objectifs ministériels demeurent les mêmes sur le terrain du remplacement à la rentrée 2004, nous demandons que la gestion académique en ce domaine soit assouplie. La poursuite, au sein de notre académie, d’une gestion identique, sans aucune inflexion, serait considérée par nos collègues, à juste titre, comme relevant de la responsabilité directe de l’autorité académique »
– Les économies mesquines (comment les appeler autrement ?) réalisées actuellement sur le dos des élèves et des contractuels, privés d’une partie de leurs congés payés et condamnés au chômage par l’arrêt arbitraire des contrats avant la fin des cours, des opérations d’orientation, des examens, préfigurent-elles les choix de gestion au plan académique pour l’an prochain ? Nous ne saurions le croire.
– Dans l’attente d’une réponse favorable, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Recteur, l’expression de notre haute considération.