Depuis son entrée en fonction, le gouvernement attaque sans cesse les services publics et la fonction publique. Au cours de la campagne électorale, le candidat Macron avait déjà exprimé son sentiment sur le statut général, le jugeant inadapté. Plus tôt, alors qu’il était ministre du précédent gouvernement, il avait déclaré ne pas comprendre ce qui justifiait l’emploi à vie des fonctionnaires.
Ces déclarations à l’emporte-pièce montrent bien quel modèle de société vise à imposer le président de la République : une société du chacun pour soi, de la compétition permanente entre les individus, une société où les intérêts particuliers l’emportnte sur l’intérêt général.
La mise en place du programme « action publique 2022 » vise à transformer le pays pour la faire entrer dans le moule de l’ultra-libéralisme. Au-delà, en décidant de réduire de 3 points de PIB la dépense publique consacrée aux services publics, en affichant l’objectif de supprimer 120 000 emplois de fonctionnaires, y compris par un plan de départ volontaire, en annonçant le recours accru à des personnels non-titulaires, le gouvernement fait plus que de s’attaquer aux agents, il s’attaque à la démocratie.
Pour informer et débattre de l’utilité des services publics, pour envisager l’avenir sous l’angle de la solidarité et du développement des services publics, la FSU Centre – Val de Loire organise, avec le collectif Convergences Services publics, une journée de rencontre et de débat le samedi 7 avril à Tours à partir de 9h30.