Vous trouverez en pièce jointe et ci-dessous le communiqué de presse du SNES-FSU Orléans-Tours suite aux manifestations lycéennes de vendredi 30/11, lundi 3/12 et mardi 4/12
Le gouvernement doit entendre la colère de la jeunesse et abroger ses réformes du lycée, du bac et de parcoursup
L’Académie d’Orléans-Tours a été lundi 3/12, comme vendredi dernier, le théâtre de la colère de lycéens et lycéennes contre la politique éducative du ministre Blanquer, que ce soit à Tours, Châteauroux, Orléans ou Montargis. Cette politique éducative s’inscrit dans la même logique inégalitaire sur le plan scolaire que la politique économique du gouvernement Macron .
Le SNES-FSU académique partage avec les manifestant-e-s les mêmes inquiétudes sur le lycée Blanquer et Parcoursup, et l’a d’ailleurs exprimé lors des deux grèves de la rentrée 2018, les 9 octobre et 12 novembre.
Le SNES-FSU académique rappelle que ces réformes ont été adoptées malgré l’opposition des personnels. Dans l’éducation, comme dans d’autres domaines, le gouvernement s’illustre par son mépris des corps intermédiaires et sa volonté de casse du service public par une baisse des postes de fonctionnaires.
Nous enjoignons le gouvernement à adopter, face à la mobilisation de la jeunesse, une attitude responsable qui n’encouragera pas le recours aux dérapages et à la violence. Les organisations lycéennes doivent être reçues et surtout entendues au plus vite. Il faut stopper la paupérisation de l’enseignement secondaire et la discrimination sociale opérée par Parcoursup.
Le SNES-FSU Orléans-Tours condamne les violences policières dont ont été victimes des lycéens.
Des manifestations sont prévues mardi 3/12 à Chartres, d’autres auront lieu vendredi prochain.
Il appelle les personnels à se joindre aux lycéens pour, là où cela est possible, aider à encadrer les manifestations, afin que la colère légitime contre les inégalités qui s’exprime trouve un chemin positif. Il appelle les personnels à participer aux assemblées générales là où elles se tiendront. Il appelle la Rectrice à recevoir en urgence les lycéens et lycéennes.