Suppression des contrats aidés : le gouvernement joue avec la sécurité des élèves
Le gouvernement a décidé de supprimer des milliers de contrats aidés, sous prétexte qu’ils seraient inutiles. Dans notre académie, ce sont plus de 800 contrats qui seront supprimés, dont une part importante assurait des fonctions dans les secrétariats ou les vies scolaires des établissements du second degré (200 seraient transformés pour assurer l’accompagnement des élèves en situation de handicap)
Alors qu’aucune création de postes de surveillants n’a eu lieu pour cette rentrée, les effectifs augmentent dans les collèges et lycées, nécessitant un encadrement important pour en assurer la sécurité. C’est le choix inverse qui est fait à cette rentrée.
Si les contrats aidés ne sont pas la solution sur le long terme, leur suppression fait apparaître les besoins criants en postes pérennes dans les établissements.
De nombreux établissements sont impactés et se mobilisent, y compris en éducation prioritaire, soi-disant priorité du ministère de l’éducation. Le SNES-FSU, première organisation de l’éducation, soutient les établissements touchés (à l’exemple du collège du Grand Clos à Montargis).
Le SNES-FSU demande aux pouvoirs publics que les conditions de travail des établissements cessent de se dégrader. Il rappelle que les créations de postes de personnels enseignants et d’éducation n’ont pas non plus été à la hauteur et que les classes et les établissements seront surchargés en cette rentrée.
Le SNES-FSU rappelle les conditions brutales de rentrée pour les fonctionnaires, et dénonce le double discours du gouvernement envers eux, tenant de beaux discours sur la confiance et « en même temps », attaquant leur niveau de rémunérations et de protection sociale (gel du point d’indice, rétablissement du jour de carence, hausse de la CSG non compensée, interrogations fortes sur le devenir de la rénovation des carrières...)
Le SNES-FSU appelle également à se mobiliser le 12 septembre contre la loi Travail 2 et à participer dans l’académie aux manifestations organisées contre ces ordonnances qui attaquent le rôle fondamentale du code du travail : la protection des employé-es dans leurs rapports inégalitaires avec leurs employeurs.