Le 25 janvier dernier, à l’appel des sections académiques SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, SE-UNSA, SUD-EDUCATION, CGT-EDUC’ACTION, et avec le soutien de la FCPE, a eu lieu un rassemblement « actifs et retraités » devant le Rectorat pour dénoncer les conditions de remplacement dans l’enseignement du second degré .Il s’agissait de lier les questions d’emploi à celles des conditions de travail et d’études des personnels et des élèves.
Une audience avait été demandée, pour porter auprès de l’administration rectorale nos revendications pour un meilleur service public du remplacement.
S’il n’y avait pas foule au rassemblement, les retraités du SNES étaient cependant bien représentés. La presse et la radio s’étaient déplacées et divers articles ont été publiés dans les pages départementales des quotidiens.
Une délégation a été reçue au Rectorat par H. Schmidt (secrétaire général) et D. Ropital (secrétaire générale adjointe). Michèle Martin, responsable académique des retraités du SNES-FSU représentait les retraités dans cette délégation.
Voici un résumé des échanges concernant plus spécifiquement les retraités :
Le rectorat a admis que le nombre de TZR était insuffisant particulièrement dans certaines disciplines, malgré la re-création de quelques postes et c’est ce qui aurait motivé l’envoi d’un courrier aux retraités afin de constituer un vivier pour les périodes où la demande est forte. Nous lui avons fait part de notre indignation et remis la lettre pétition comportant près de 200 signatures. D’après le Rectorat, il y aurait des retraités satisfaits de cette initiative. Nous avons alors demandé combien de courriers avaient été envoyés et combien avaient répondu favorablement. Aucune réponse ne nous a été donnée.
En conclusion, H. Schmidt et D. Ropital ont estimé qu’il s’agissait d’un simple problème de communication et que l’envoi des courriers a sans doute été « mal ciblé ». Selon eux, il y a nécessité de recruter en priorité contractuels et vacataires, mais les retraités continueront à être une force d’appoint dont le Rectorat ne souhaite pas se priver. Il nous faut donc rester vigilants.
Notre action bien médiatisée depuis novembre a permis de porter ce problème à la connaissance de tous. Elle participe de la mobilisation pour l’emploi et les conditions de travail.