... Sous le signe de l’austérité !
Dans ses vœux de janvier, François Hollande a donné le cap pour les quatre années à venir : 50 milliards de baisse des dépenses publiques, servant en partie à financer 30 milliards d’allègement de cotisations pour les entreprises.
Pendant ces 4 ans, les collégiens, les lycéens et les personnels de l’Éducation nationale seront-ils épargnés par ce nouveau désengagement de l’État, puisqu’il paraît qu’on « refonde l’École » ?
Ce que nous réserve la rentrée 2014, à Orléans-Tours comme ailleurs, prouve qu’il n’en sera rien : en collège, pour 690 élèves de plus, il faudrait au moins 34 postes pour maintenir l’existant ; on nous en donne 20. En lycée, les 47 postes prévus pour 1092 élèves de plus, conduiront à baisser encore le H/E (= nombre d’heures par élève). L’administration sait qu’elle ne s’en sortira pas, avec cette dotation-là. Les solutions sont celles qui sont appliquées à l’échelle nationale : le redéploiement et les heures supplémentaires !
Redéploiement inacceptable qui réduit et supprime d’un côté (moyens TICE, formation continue, heures de coordination, classes de CPGE, sections et options, etc.) pour maintenir, abonder et ouvrir de l’autre (H/E en collège, pondération dans 3 collèges CLAIR sur 7, classes de BTS, etc.). Taux d’heures supplémentaires encore augmenté, tandis que les salaires restent gelés, et que les conditions d’exercice des personnels, pensées par le ministre Peillon à travers ses « fiches Métier - Statuts », ne connaîtront aucune amélioration.
La rentrée 2014 et les suivantes ne seront celles du changement que si, par nos mobilisations puissantes, en février et après, nous stoppons la spirale d’austérité qui touche la Fonction publique et le monde du travail.
Tenons-nous prêts à agir ensemble !