État des lieux
Le président de la République a été élu pour un second mandat avec 58,5% des voix.
Si nous pouvons sans conteste nous satisfaire de voir une nouvelle fois l’extrême-droite battue, c’était la troisième fois que celle-ci arrivait au second tour.
C’est la première fois qu’elle fait un score si haut, et autant de voix.
Par rapport à 2017, le candidat Macron a perdu 2 millions de voix, tandis que son adversaire du second tour enregistre une progression de 2,5 millions de voix.
La moitié des bulletins Macron dans les urnes a été mis pour faire barrage au RN, et certainement pas pour valider le projet libéral défendu par Larem.
Si le président a rappelé la gravité du moment et en quoi ces votes l’engage, il n’en a pas été de même de ses soutiens, Bruno Le Maire évoquant par exemple dès le lendemain un possible 49-3 pour les retraites.
Et cela sans compter les projets pour la fonction publique et en particulier le service public d’éducation qui sont plus que jamais délétères pour nous et pour les élèves.
Un nouveau quinquennat pire que le premier
C’est bien ce qui a rendu le choix très difficile pour les enseignants et assimilés : s’ils restent la catégorie la plus imperméable aux idées d’extrême-droite et à celleux qui les portent, ce qui a été vécu pendant les dernières années a été tellement difficile que le vote Macron était loin d’être une évidence. Il faut aussi ajouter les diverses accusations de Blanquer contre nous, et ses accointances avec certains milieux ultra-conservateurs, chantres de l’universalisme contre les enseignants accusés de ne pas « porter les valeurs de la République »
La fin de la campagne a été marquée là encore par des demi-mensonges, le candidat promettant 10% d’augmentation tandis que son staff, dès le lendemain, apportait tellement de conditions que cette promesse ressemble désormais à de la poudre de perlimpinpin.
Les projets pour l’école sont également délétères : autonomie accrue, dérégulation, casse de la voir professionnelle etc
Ouvrir des perspectives sociales
Le mouvement syndical a une responsabilité particulière à la fois contre l’extrême-droite qui est et sera toujours l’ennemi des travailleuses et travailleurs mais aussi contre les politiques libérales qui favorisent le développement de la précarité et sont favorables aux classes les plus aisées (celles qui se sont fortement enrichies sous le quinquennat).
Le 1er mai est donc un moment incontournable afin de montrer et d’exprimer le besoin d’autres politiques. Le choix du mouvement syndical est celui du progrès social, contre le néolibéralisme et contre l’extrême-droite et ses idées.
L’appel de la FSU nationale pour le premier mai
Horaires et lieux dans l’académie
18 : Bourges 10h00 Place Malus
28 : Chartres 10h30 Préfecture
36 :
Châteauroux 10h30 place de la République ;
Issoudun 10h Centre des congrès Champs-Elysées
41 :
Romorantin 11h rond-point de Super U puis rencontre à la bourse du travail
Vendôme, place des Rottes 14h à 18 h
Blois 10H30 square Victor Hugo avec apéro convivial.
37 : Tours 10h30 place de la Liberté
45 :
Orléans 10h30 place de la Loire ;
Montargis 10h30 place du Pâtis ;
Gien 10h place Jean Jaurès