Le gouvernement a, hier mardi 10 juin, commencé à reculer .
Si c’est un premier pas, qui n’est pas négligeable, il reste néanmoins complètement insuffisant puisque sur des points essentiels nous ne sommes toujours pas entendus (budget, décentralisation des Tos, retraites, MISE et assistants d’éducation......).
Ce premier recul montre qu’il peut y en avoir d’autres.
Face à la campagne de démobilisation des médias, il est aujourd’hui, plus que jamais nécessaire de continuer à se mobiliser pour gagner.
Le SNES appelle l’ensemble des collègues à poursuivre l’action dès le 12 juin en continuant la grève et en participant à l’ensemble des actions qui rassemblent la profession et les salariés.
Le 12 juin est une nouvelle journée d’action et de grève interprofessionnelle.
C’est aussi le début des écrits du bac.
Concernant le bac si nous sommes opposés à toute forme de perturbation violente de l’examen, nous appelons les collègues à user de leur droit de grève et à renvoyer leurs convocations (surveillance, différentes épreuves et corrections...)
Si la situation évolue positivement, il sera toujours possible aux collègues d’avertir l’administration qu’ils reprennent le travail. D’ici là il est nécessaire de faire savoir au gouvernement que nous ne cédons pas et qu’il n’y a pas de trêve des examens.
Si le déroulement du bac était menacé, à charge de l’administration de pratiquer les « requièrements » nécessaires, mettant en évidence la situation de blocage dont le gouvernement porte l’entière responsabilité.
Patrick Andrieu pour la section départementale SNES 41