6 juin 2019

Actualités académiques

Panique au Ministère de l’Education Nationale !

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Toute cette année scolaire a été marquée par les nombreuses grèves et manifestations qui ont exprimé l’opposition de nos professions aux réformes du bac, du lycée et de la fonction publique. Celles-ci ont été imposées, dans l’improvisation et sans ménagement, par un gouvernement absolutiste, pratiquant « l’autisme compassionnel » et « l’entêtement condescendant ».
Le Ministre de l’éducation nationale, en élève appliqué de la classe présidentielle, a d’ailleurs pris bien soin de multiplier les opérations de communication pour faire l’autopromotion de mesures prises unilatéralement, sans aucune concertation avec les profession-nel-le-s de terrain.

Or, nous avons bien trop subi jusque-là les déclarations mensongères et le déni onctueux de notre Ministre ! Pour être entendu-e-s, il ne nous reste plus qu’un seul moyen aujourd’hui : la grève en direction des examens.

C’est pourquoi, le SNES–FSU, ainsi que SUD, SOLIDAIRE, le SNALC, le SNASUB, appellent les collègues à arrêter de toute urgence le travail le 17 juin (première épreuve du Bac) et le 27 juin 2019 (début du DNB).
Le SNES–FSU encourage aussi les AED et les personnels administratifs à se joindre à l’action pour ne pas devoir pallier les absences des enseignant-e-s.

Le Ministère, subitement conscient des difficultés auxquelles cette grève-là va l’exposer, a transmis récemment dans l’urgence une note à tous les chefs d’établissement pour leur signaler quels personnels non-enseignants sont mobilisables en cas d’absences trop nombreuses des surveillant-e-s.
C’est dire si cette ultime action de l’année constitue le seul véritable moyen de pression capable de rappeler le Ministère à ses devoirs démocratiques et d’abroger des réformes qui ne répondent pas aux besoins réels du service public d’éducation.
Vous trouverez toutes les informations nécessaires concernant le droit de grève lors des examens dans le document ci-dessous.

Continuons à exiger le retrait des réformes, pendant qu’il en est encore temps !