Les CPE sont aussi concernés sans restriction, « en sus de leurs missions statutaires ». L’article 6 du décret précise la liste des missions : coordonnateur de discipline, chargé de la gestion du laboratoire de technologie, coordonnateur de cycle d’enseignement ou de niveau d’enseignement, référent culture ou pour lesressources et usages pédagogiques numériques ou décrochage scolaire, coordonnateur des activités physiques, sportives et artistiques, tutorat des élèves dans les classes des lycées d’enseignement général et technologique et des lycées professionnels.
D’autres missions « d’intérêt pédagogique et éducatif » (article 7) peuvent être mises en place en lien avec le projet d’établissement, comme le référent vie lycéenne par exemple.
Les missions reposent sur le volontariat et sont cadrées par la circulaire ministérielle, il n’y a pas de lettre de mission du chef d’établissement !
Seules les missions académiques en font l’objet. Une enveloppe est notifiée avec la DHG au chef d’établissement qui présente pour avis les modalités de mise en œuvre au CA, après avis du conseil pédagogique.
Les CPE peuvent prétendre notamment au titre de référents décrochage, vie lycéenne ou autres... Les élus au CA peuvent être un appui. En cas de difficultés, n’hésitez pas à contacter la section académique.
Les IMP ont cinq taux (312,50 €, 625 €, 1 250 €, 2 500 €, 3 750 €),
le texte prévoit que leur reconnaissance soit prioritairement indemnitaire ou sous forme de décharge si la mission est importante. L’attribution de l’indemnité ou de la décharge est de la responsabilité du recteur sur proposition du chef d’établissement.
Le SNES-FSU s’oppose à la constitution de hiérarchies intermédiaires et à l’empiétement des missions, notamment du fait du rôle de coordonnateur de cycle ou de niveau par exemple, et critique la logique indemnitaire qui prend le pas sur les décharges. Même si le dispositif est critiquable, le SNES-FSU a veillé à ce que les CPE n’en soient pas décrochés comme ils l’étaient des HSE.
Ainsi,différentes missions pourront être enfin reconnues !
* Décret 2015-475 du 27 avril 2015 et circulaire n° 2015-058 du 29-4-2015(BO du 30/04/2015)