Mardi 25 février à Orléans pour la défense des libertés syndicales

samedi 22 février 2020
par  Joanna PFEIFFER

Depuis le 5 décembre 2019, des centaines de milliers de salarié·es, de retraité·es, de privé·es d’emploi et de jeunes, sur tout le territoire, se mobilisent et se battent contre le projet inique de retraites par points.
Méprisant le soutien toujours majoritaire de la population à l’action des travailleurs et travailleuses en lutte, le gouvernement reste sourd et envisage même de museler la représentation nationale en passant en force avec le 49-3.

Concernant l’éducation, durant plusieurs semaines, devant les lycées, la répression a fait rage. En tenue de combat, les forces de l’ordre ont pourchassé, utilisé gaz lacrymogènes et matraques contres des lycéen.nes.

Les recteurs et rectrices ont reçu des consignes d’agir avec la plus grande fermeté : sanctions disciplinaires à l’égard des professeur.es avec menaces de recours au code pénal, des 0/20 aux élèves récalcitrant.es, etc. Quatre lycéens du lycée Ravel à Paris ont même passé la nuit en garde à vue et trois d’entre eux ont été déférés au tribunal de grande instance. A Rennes, au lycée Victor et Hélène Bash, des lycéen.nes ont été obligés de composer sous présence policière. D’autres situations similaires continuent de se produire sur l’ensemble du territoire.
C’est inacceptable !

Afin d’effrayer la population et l’inciter à ne plus manifester, le gouvernement ne recule devant aucune bassesse. Partout en France, les militantes et militants syndicaux se trouvent en ligne de mire de la Macronie qui criminalise voire judiciarise l’action syndicale.

Dans notre région, ce sont deux camarades de l’énergie qui sont convoqués devant le tribunal correctionnel.

Les organisations signataires appellent à participer au rassemblement interprofessionnel pour la défense des libertés syndicales.

Mardi 25 février 2020 13h00 - devant le tribunal 44, rue de la Bretonnerie Orléans


Loir-et-Cher
Un départ en covoiturage est organisé. Rdv 11h30 à la bourse du travail à Blois (avenue de l’Europe).
Tract de l’intersyndicale du 41
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