Avec la communication des DHG dans les établissements, les masques tombent et la facture est salée. Il s’agit bien de la conséquence directe de la décision du gouvernement de supprimer 70 000 emplois dans la fonction publique d’État.
Toutes les manipulations et les mensonges du ministre pour tenter de camoufler cette véritable casse de l’Éducation Nationale n’y changeront rien. À la rentrée, il y aura bien moins de personnels dans les établissements si on laisse faire :
– dans les collèges du département, on observe une diminution de 232 Heures postes, soit 12 équivalents temps pleins.
– dans les lycées généraux et technologiques, les dotations sont amputées de 300 Heures-Postes, soit 18 équivalent temps pleins.
La réforme du lycée ne peux plus masquer son véritable objectif : il s’agit bien de transformer la structure du système éducatif pour permettre des suppressions de poste malgré une hausse démographique. En même temps, le gouvernement signe le renoncement à la démocratisation du système éducatif, car celle-ci ne peut exister que si des moyens suffisants sont donnés à l’Éducation.
L’intersyndicale du second degré de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Agricole appelle les personnels à la grève le jeudi 24 Janvier.
Dans le département, un rassemblement aura lieu devant la Préfecture à 12h30.
Cette action s’articule avec toutes les actions déjà entreprises. Au niveau départemental, l’intersyndicale appelle à organiser le boycott des premier conseil d’administration de façon à ne pas réunir le quorum. Elle appelle également à voter « contre » les propositions de répartition horaire en prenant comme argument le fait d’une enveloppe trop faible qui ne peut pas aboutir à une répartition acceptable.
