Vitrine de la réforme, ces E3C sont à l’image de la réforme Blanquer, désorganisées, inégalitaires, anxiogènes et … inadaptées !

Le SNES-FSU considère qu’elles sont un levier formidable pour continuer à exiger le retrait de la réforme à points, tout en luttant efficacement contre l’aggravation des conditions de travail imposées précipitamment aux élèves et aux enseignant-e-s par la réforme Blanquer du lycée et du bac .

Quelques points de réflexion à prendre en considération pour construire l’action dans les établissements :

– Refuser de choisir les sujets ne sert à rien car les chef.fe.s d’établissement sont également habilité .e. s à choisir.

– La grève des corrections est périlleuse car on s’expose à un retrait sur salaire par jour à partir de la date où les notes doivent être rendues et rentrées.

– Le 20/20 systématique sera aisément repéré par l’inspection et sera considéré comme un refus d’évaluer, et donc potentiellement comme un service non fait.

– Le moyen le plus simple, le plus radical, le plus facile est d’empêcher la passation des épreuves. Et les correcteurs et correctrices seront aussi tiré .e.s d’affaire !

– Toute action devra obligatoirement s’accompagner d’un tractage en direction des parents et élèves, qui mettra l’accent sur les motivations de la résistance aux E3C, et qui insistera particulièrement sur le fait qu’elle s’exerce au nom même la conscience professionnelle des enseignant-e-s qui les refusent.

Nous vous proposerons des modèles de tracts dans les prochains jours. Ne pas oublier aussi de diffuser en direction des associations de parents d’élèves.

– Comme les surveillante-s sont convoqué-e-s, cela vaut obligation de service : la seule solution c’est d’être protégé-e-s en se déclarant en grève. Des préavis couvrent chaque semaine toutes vos actions.

L’idéal est que cette grève s’étende aussi à ceux et à celles qui ne font pas passer les E3C pour ne pas les isoler. Une AG d’établissement devra d’ailleurs être proposée.

– On ne prévient pas lorsque l’on se met en grève : comme le ministère n’a pas lui-même voulu prévoir des temps banalisés pour les E3C, les collègues « disponibles » pour remplacer seront normalement en classe et donc la réserve devrait, en réalité, être assez faible, surtout s’il manque une dizaine de surveillant.e.s, ou plus, à l’appel...

REMONTEZ-NOUS LES DATES DE VOS AG ET LES BILANS DE VOS ACTIONS AFIN QUE NOUS PUISSIONS LEUR DONNER DE LA VISIBILITÉ.

On lâche rien !