Exigeons l’égalité réelle entre les femmes et les hommes !
Exigeons le retrait du projet de réforme des retraites !
Les inégalités entre les femmes et les hommes ne sont plus à prouver dans la Fonction publique, inégalités salariales, d’évolution de carrières… et persistent
aussi dans la société.
Dans le privé comme dans le public, la retraite à points portée par ce gouvernement baisserait les pensions et amènerait à « travailler plus longtemps ».
Elle pénaliserait encore plus les femmes qui représentent, dans la Fonction publique, 62 % des personnels. En dégradant ainsi la retraite, le gouvernement s’attaque frontalement à la vie professionnelle et personnelle des 3,5 millions d’agentes
sur l’ensemble du territoire.
En voici quelques illustrations flagrantes :
• Le calcul sur l’ensemble de la carrière serait dévastateur pour les femmes qui
connaissent davantage les temps partiels (82 % sont des femmes), la précarité
(67 % des non titulaires sont des femmes) et les interruptions de carrière
(95 % des congés parentaux sont pris par les femmes)…
• La majoration de durée d’assurance par enfant (1 an pour les fonctionnaires
pour les enfants nés avant 2004 et 2 ans pour les non titulaires) dont
bénéficient les mères serait supprimée…
• La prise en compte des primes pour les fonctionnaires ne compenserait pas les baisses de pension.
Ce serait la double peine pour les femmes qui perçoivent globalement 1/3 de primes en moins que les hommes et restent concentrées dans des filières qui ont très peu de primes.
• 400 000 femmes fonctionnaires, notamment les aides-soignantes, perdraient la « catégorie active » qui autorise un départ anticipé à partir de 57 ans, voire dans certains cas à 52 ans.
« L’ÉGALITÉ RÉELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES » : ON EST LOIN DU COMPTE
Aujourd’hui, les inégalités de salaires sont de 19 % dans la Fonction publique car les femmes :
• sont davantage à temps partiel,
• sont plus nombreuses sur des emplois précaires,
• bénéficient moins des promotions et subissent le plafond de verre (frein aux évolutions de carrière pour l’accès aux catégories supérieures),
• perçoivent moins de primes et de parts variables de rémunération, sont majoritairement présentes dans des professions et filières moins valorisées.
En effet, les métiers à prédominance féminine dans la santé, le social,
l’aide à la personne, l’éducation, la petite enfance, les services administratifs,
ne sont toujours pas reconnus à la hauteur de leur utilité sociale. À cela s’ajoutent
la non-mixité des métiers, les pressions des hiérarchies, les dégradations des conditions de travail et la persistance des violences sexistes et sexuelles.
Les politiques d’austérité (gel du point d’indice, suppressions d’emploi et restructurations dans les services publics et abandons de missions…) et les
régressions sociales portées par la loi de transformation de la fonction publique ne font qu’aggraver la situation pour les femmes : plans de départs volontaires, précarité, individualisation des rémunérations, réduction des instances représentatives du
personnel…
Exigeons l’égalité réelle entre les femmes et les hommes ! Exigeons le retrait du projet de réforme des retraites !
POUR QUE LES FEMMES SOIENT RÉELLEMENT LES « GRANDES GAGNANTES »,
NOS ORGANISATIONS SYNDICALES REVENDIQUENT :
• Une augmentation générale des salaires et des pensions.
• Des mesures ambitieuses, urgentes et financées pour mettre fin aux inégalités salariales et aux inégalités concernant les déroulements de carrière.
• L’ouverture de véritables négociations sur la revalorisation des métiers à prédominance féminine : « un salaire égal pour un travail de valeur égale ».
• Des créations d’emplois pour les services publics et un plan de titularisation.
• Une protection fonctionnelle renforcée pour toutes les victimes de violences sexuelles, sexistes, et la sanction réelle des agresseurs, ainsi que la
prise en compte des violences conjugales détectées sur le lieu de travail.
• Des mesures pour une meilleure articulation vie professionnelle/vie privée.
• Un renforcement du service public de la petite enfance et des créations de places en crèche sur l’ensemble du territoire à la hauteur des besoins.
Dans l’académie, des actions sont prévues tout au long du week-end : (les infos arriveront au fur et à mesure)
Dans le Cher
Dimanche 8 mars à Bourges place Malus : rassemblement et manifestations
Dans l’Eure-et-Loir
Samedi 7 mars à 15h40 : « Les Femmes, grandes perdantes de la retraite à points » = Rassemblement place des Epars à Chartres en lien avec la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Dans l’Indre
Dimanche 8 mars place de la République à 11h à Châteauroux
Dans l’Indre-et-Loire
– jeudi 5 mars, à 20h, au CNP (Les Studios), on parlera d’oppression des femmes -Résistances ici et ailleurs avec la projection du documentaire "Ni les femmes, ni la terre" de Marine Allard, Lucie Assemat et Coline Dhaussy.
– samedi 7 mars, rendez-vous place Jean-Jaurès pour un Flash Mob (dress code noir + bandeau violet sur les yeux)
– dimanche 8 mars, Manifestation à partir de 11h place Velpeau,
Puis rendez-vous à 13h à la Petite Filature (2bis rue Marcel Dassault à La Riche) pour un repas partagé (apportez de quoi manger), puis de 14h à 18h, un village féministe, de la musique, etc...
Dans le Loir-et-Cher
Samedi 7 mars : manifestation rdv 10h30 place de la Résistance
Pour celles et ceux qui souhaiteraient réviser leur chorégraphie, cliquez ici !
Le tract et l’ensemble des infos sont disponibles ici.
Dans le Loiret en attente