C’est la deuxième année que la FSU appelle à une journée de grève le 8 mars. Cette deuxième journée, au lendemain d’une grève interprofessionnelle à l’appel de toutes les organisations syndicales le 7 mars, revêt un caractère particulier.
En effet, les femmes sont loin d’être les « grandes gagnantes » de la réforme des retraites, selon l’aveu même de Franck Riester, ministre chargé des relations avec le Parlement.
Aujourd’hui, dans la fonction publique, l’écart de pension de droit direct entre les hommes et les femmes est de 40%, il baisse à 26% avec les droits dérivés (dispositifs familiaux et pension de réversion). Les femmes devront ainsi pour pouvoir toucher une pension complète avec cette réforme travailler 7 mois de plus contre 5 pour les hommes.
Temps partiel, parfois imposés comme c’est le cas pour les AESH, disponibilité pour élever un enfant ou suivre son conjoint, sont davantage utilisés par les femmes.
Sans compter, les salaires, qui, même dans la fonction publique, sont inférieurs de 19 % pour les femmes (8% pour le seul traitement indiciaire, 19% quand on rajoute les indemnités et les heures supplémentaires). Et ce n’est pas avec le pacte d’Emmanuel Macron que les choses vont s’arranger, bien au contraire.
Salaires, retraites, violences sexistes et sexuelles, solidarité avec les femmes du monde entier, la FSU appelle les collègues à se mettre en grève et à se mobiliser pour obtenir des droits nouveaux pour les femmes et enfin l’égalité salariale (qui permettrait de renflouer les caisses de retraites de plus de 5,5 milliards d’euros) .
Vous trouverez en haut de l’article l’ensemble des manifestations prévues ce jour-là !