Les avancées obtenues grâce à l’action syndicale

mercredi 14 avril 2004

Depuis 1997, le statut de contractuel s’est progressivement substitué à celui de maître auxiliaire, sans offrir aux intéressés des garanties équivalentes.

Avancement

 A ce titre, alors qu’il existait pour les MA une grille d’avancement indiciaire au cours de leur « carrière » de non-titulaire, il n’existait rien de tel pour les contractuels : la révision éventuelle de l’indice de traitement était jusque-là renvoyée à la « négociation contractuelle » entre les parties (contractuel/administration rectorale).

 Depuis trois ans, le SNES académique est intervenu avec acharnement pour que l’administration répare cette profonde inégalité de traitement. C’EST UNE VICTOIRE ACQUISE DEPUIS LA RENTREE 2002 : il existe désormais une grille académique de classement indiciaire permettant une réévaluation de l’indice en fonction de l’expérience professionnelle (les 2/3 de cette expérience étant prise en compte) et de l’ancienneté d’enseignement. Si la mise en place de cette grille est une avancée incontestable, il nous semble nécessaire de l’améliorer (les vacations e sont par exemple pas prises en compte pour la détermination de l’ancienneté,...)
Pour en savoir plus sur la grille académique, cliquez-ici

Congés payés

 Au cours de l’année scolaire suivante (2002-2003), la section académique du SNES a mené bataille pour que le Rectorat applique l’engagement qu’avait pris le ministère devant la FSU lors d’une audience en juillet 2002, à savoir rémunérer les congés payés des contractuels de la même façon que pour les MA. Là encore, nous avons finalement été entendus.

 Depuis la rentrée 2003, le Rectorat applique désormais la même méthode de calcul des congés payés (indemnités vacances) que pour les MA : 2,5 jours par mois travaillé pour les contractuels ayant travaillé moins de 40 jours pendant l’année scolaire, quart de la période travaillée à concurrence de 62 jours pour les contractuels ayant travaillé plus de 40 jours pendant l’année scolaire.

 Cela ne l’empêche pas, bien entendu, de chercher à faire des économies sur le dos des contractuels, notamment en réduisant la durée des contrats qui sont, de façon assez systématique, stoppés avant les vacances scolaires, ce qui est inacceptable.

 Les garanties accordées aux contractuels se rapprochent désormais de celles des MA. A une exception de taille près : alors qu’environ 80 % des services de MA sont pris en compte dans leur reclassement lorsqu’ils deviennent titulaires, seulement 50 % de ces services le sont pour les contractuels. Face à cette injustice, il nous faudra continuer à mener bataille, ensemble.