Report du CHSCTA : droit de réponse du SNES-FSU

mardi 11 juin 2019

Les collègues qui lisent encore les courriels que FO envoie sur les boites professionnelles ont eu la surprise de découvrir que la toute puissante FSU avait le pouvoir de reporter un CHSCTA, d’en décider de la date, et mieux encore souhaite contribuer à affaiblir cette instance. Gageons que si une tempête se produisait le jour d’une telle instance, empêchant celle-ci de se tenir, ce serait encore du fait de la FSU, capable de déchaîner les éléments.

Un peu de sérieux étant de mise, quelques éléments tangibles pour expliquer ce qu’il s’est passé :

 cela fait plusieurs fois que la FSU demande à ce que les réunions et formations liées aux CHSCT ne se tiennent pas systématiquement un mercredi. Et plusieurs fois que cela arrive malgré ces demandes. La FSU est soucieuse de l’égalité femmes hommes et de favoriser l’implication des femmes dans ces instances. Cela passe donc par ne pas systématiser les réunions le mercredi. pour les personnes chargées de famille. On ne saurait imaginer FO ne pas souscrire à cette demande.

 cette réunion du CHSCTA devait réunir également les secrétaires des CHSCTD, et la aussi le problème des chargées de famille se posait avec acuité.

 d’autres réunions au rectorat sont également prévus ce jour là. Les militants de FO ont peut-être le don d’ubiquité, celles et ceux de la FSU non.

 la FSU est également soucieuse de la tenue des instances, mais encore plus de leur bonne tenue. Imaginer qu’un CHSCTA puisse être efficace et en faveur des droits des personnels avec des représentants du personnel qui serait minoritaire est une idée parfaitement curieuse et une expérience que la FSU ne souhaite pas tenter

 voyant tout cela, la FSU a donc demandé un changement de date, et non un report au mois de septembre.

C’est donc bien le rectorat qui porte la responsabilité du report après les vacances, et FO celle de contribuer à diffuser des informations partielles aux collègues. Nous aurions préféré recevoir un mail de FO nous annonçant qu’il rejoignait l’appel unitaire à la grève des surveillances.

Au moment où nous avons plus que jamais besoin d’être ensemble face aux attaques du gouvernement contre les fonctionnaires, il est tout à fait regrettable de contribuer à la division plutôt qu’à l’unité.
Nous appelons donc nos camarades de FO à leur sens des responsabilités.