29 avril 2020

Actualités académiques

Un premier mai 2020 confiné, mais sous haute tension.

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Avec le SNES Loiret, revendiquons « pour le monde d’après » comme nous le faisions dans « le monde d’avant » continuons à exiger une revalorisation des moyens humains, financiers et matériels alloués aux services publics, en première ligne dans la lutte contre la pandémie avec l’hôpital, la consolidation des droits du travail, le renforcement des systèmes de protection sociale et une redistribution plus solidaire des richesses produites par un système capitaliste qui aggrave toutes les formes d’inégalités et détruit « en prime » la planète !
Vous trouverez ci-joint un communiqué intersyndical détaillant toutes les raisons de se mobiliser pour ce 1er mai à l’ère du coronavirus.
Ainsi, nos préoccupations de travailleurs et travailleuses sont aussi liées actuellement à cette perspective de déconfinement dont le premier Ministre, Edouard Philippe, vient de dévoiler l’architecture globale devant l’assemblée nationale.
Que de risques pour la santé de tous et de toutes, imposés au nom du redressement de la santé économique de la Nation ! Le niveau d’impréparation et de difficultés atteint de nouveau un pic : des chefs d’établissements, comme à Toulouse, des maires, comme à Rouen, ou des parents d’élèves, comme ceux de la FCPE, l’ont bien compris, en exigeant le report de cette « rentrée » du 11 mai en s’adressant directement aux recteurs et au Ministre de l’Education nationale.
Le SNES a également travaillé sans relâche à tous les niveaux des Comités d’Hygiène, de Santé et de Conditions de travail pour que soit établi au niveau national, académique et départemental, un protocole sanitaire extrêmement strict et précis, sans lequel aucune reprise n’est envisageable dans aucun établissement scolaire. De même, un équipement insuffisant en masques et gel hydroalcoolique, ou encore
la perspective d’un double suivi, en présentiel et en distanciel pour les collègues, ne permettraient pas la reprise effective du travail des personnels dans les établissements scolaires :
Malgré sa « progressivité », une rentrée à partir du 11 mai combinerait angoisse sanitaire, non-sens pédagogique et burn-out professionnel, exposant ainsi tous les personnels à un risque psycho-social majeur sans précédent.