Rentrée 2005 dans l’académie : encore plus fort dans les suppressions de postes !!

jeudi 16 décembre 2004

Communiqué de presse du SNES, du SNUEP et du SNEP

Orléans, le 16 décembre 2004

Les moyens des établissements scolaires dans le second degré sont maintenant connus : les collèges, lycées, lycées professionnels perdront 312 postes d’enseignants à la rentrée prochaine, une diminution sans précédent qui va appauvrir une académie déjà lourdement frappée avec la perte de 226 postes à la rentrée 2004 et de 99 postes à la rentrée 2003.

Cette baisse est la conséquence des coupes sombres dont le second degré fait les frais dans le budget de l’Éducation Nationale. Elle éclaire les intentions réelles du gouvernement derrière le projet de loi d’orientation. Au delà du discours affichant des objectifs ambitieux, ce budget illustre la réalité des projets qui restreignent la formation : disciplines écartées de la validation (Arts, EPS, Technologie), attaque des formations professionnelles publiques, etc.

Dans l’académie, les familles connaissent la réalité des conditions d’enseignement. Qui croira, comme le Ministère l’affirme, que les établissements ont trop de moyens, que les enseignants sont en surnombre, que la baisse, toute relative, des effectifs, justifie ces coupes ? Qui croira qu’il y a trop de remplaçants, trop de formations, trop d’options, trop de groupes à effectif réduit, présentés comme coûteux et inutiles ?

L’académie d’Orléans Tours fait partie de celles qui sont les plus lourdement ponctionnées, sans tenir aucun compte du fait que ce sont aussi les académies qui ont le plus de retards à rattraper. Alors que la baisse des effectifs aurait pu permettre de libérer des moyens au service des élèves, l’impitoyable comptabilité du Ministère oublie que s’il y a moins de jeunes scolarisés dans l’académie, c’est aussi parce qu’il y en a moins qu’ailleurs qui parviennent à poursuivre des études en lycée professionnel ou en lycée et à obtenir le Bac !

Le SNES, le SNEP et le SNUEP, avec la FSU, prendront tous les contacts nécessaires avec les autres organisations syndicales et les parents d’élèves, pour agir ensemble dès le mois de janvier.