Les représentant-es FSU interviennent pour les moyens et les postes : CR du CTSD 14 mars 2022

mardi 15 mars 2022
par  Julien JAFFRE

Lors du CTSD de repli de ce lundi 14 mars 2022 consacré aux mesures de cartes dans les collèges pour la rentrée 2022, la FSU a demandé à Mme la DASEN, dans sa déclaration, d’envoyer des signes positifs en direction des équipes des collèges, en matière d’abondement des dotations, de créations, d’annulation de suppression de postes, de modifications des compléments de services et de répondre aux demandes des collèges mobilisés.

Retrouvez la déclaration FSU ici :

Déclaration FSU au CTSD du 14 mars 2022

Sur les 16 postes que nous réclamions depuis le groupe de travail du 3 mars, 6 sont créés pour la rentrée 2022 :
• en mathématiques à Bû avec un complément de service à Pierre et Marie Curie (Dreux)
• en Histoire Géographie à E Zola (Châteaudun) avec un complément de service à Authon
• en Histoire Géographie à Châteauneuf avec des compléments de service à Brezolles et Nogent le Roi
• en Lettres modernes à Camus ( Dreux ) avec un complément de service à Anet
• en SVT à E Zola (Châteaudun) avec des compléments de service à Cloyes et à Bonneval
• En outre un poste d’Arabe est créé au collège Louis Armand (Dreux) avec compléments de service à Taugourdeau et au lycée Rotrou

Par contre, nous n’avons pas obtenu d’annulation des suppressions de postes proposées.

Ainsi, le solde création/suppression de postes passe de -4 postes à -1 postes.

Si ces mesures sont des avancées par rapport au projet initial, cette carte demeure très en dessous des besoins nécessaires pour améliorer les conditions d’études des élèves comme les conditions de travail des personnels.

C’est pourquoi vos représentant-es FSU ont, de nouveau, voté contre ces mesures de carte ainsi que l’ensemble des représentant-es des personnels (9 votes contre = 7 FSU, 1 FO, 1 UNSA ).

Nous sommes revenus sur les autres créations de postes que nous proposions et non retenues par l’administration. Les services de la Division des Personnels et des Moyens nous ont répondu qu’ils auraient un regard attentif pour la rentrée 2023 sur ces situations, notamment en Lettres Classiques, et sciences.

Nous continuerons à être attenti-ves et mobilisé-es pour garantir l’égalité du droit à l’éducation sur le département...notamment sur ces postes et disciplines que nous suivons depuis plusieurs années.

Complément de Service – Blocs de Moyens Provisoires

Suites à nos nombreuses interventions concernant les compléments de services, plusieurs modifications d’appariement et/ou de quotité ont étés présentées par les services, permises en partie par des transformations d’Heures Supplémentaires Années en Heures Postes.

Les critères retenus par la DPM pour ces modifications sont :

• La réduction du nombre de CSD par personnels (ceux de 3 et plus)
• La distance entre les établissements
• L’ajustement avec les dotations des collèges

Ainsi, selon la DSDEN, il ne devrait plus y avoir de collègues en CSD sur 4 établissements.

Nous sommes également intervenus pour que les situations personnelles des collègues soient prises en comptes (temps partiel, domicile, continuité du service, refus des hsa ou non).
Pour connaître ces modifications des Compléments de service, n’hésitez pas à nous contacter.

La préparation de la rentrée 2022 continue et des modifications peuvent encore avoir lieu. Signalez nous toutes situations problématiques collectives ou individuelles

Réserves :

A ce jour, la réserve départementale s’élève à environ 30 Heures Postes et environ 60 Heures Supplémentaires Années.

Question diverse : Scolarisation des Ukrainiens et Ukrainiennes

L’actualité du conflit en Ukraine et ses conséquences conduisent à l’arrivée de population dans le département. La FSU a profité de ce CTSD pour interroger Mme La DASEN sur la scolarisation de ces populations déplacées.

A ce jour, 80 personnes ( adultes et enfants ) sont arrivé-es en Eure et Loir, 5 enfants sont scolarisés à l’école de Nogent-le-Phaye et 1 enfant devrait rejoindre le lycée Marceau.

Mme l’Inspectrice d’Académie nous a dit être en contact avec la préfecture, et avoir écrit aux élu-es locaux (maires), aux IEN et aux chefs d’établissement pour leur rappeler les modalités de scolarisations des élèves allophones nouvellement arrivés.

La FSU, signalant la saturation des dispositifs UPE2A actuels, a demandé si des moyens supplémentaires étaient prévus.

Mme la DASEN nous a répondu que, à cette heure, aucun moyen supplémentaire pour faciliter la scolarisation des nouveaux arrivants n’était prévu.

Nous avons également demandé si un travail de correspondance entre les lieux d’hébergement de ces personnes et les lieux de scolarisation était envisagé.

Là non plus rien n’est prévu : L’Inspectrice d’Académie nous a seulement répondu que 600 places d’accueil, principalement chez des particuliers, avaient été recensées aujourd’hui par les services de l’état.
La FSU exige que l’état s’engage à assurer un accueil digne et donc des conditions de scolarisation en tenant compte des parcours de tous les réfugié-es et déplacé-es, quelle que soit leur origine.

C’est ce que nous porterons ce mardi 15 mars au soir lors d’une réunion en préfecture.