Les collègues et les établissements d’Eure-et-Loir se sont fortement mobilisés pour exiger de pouvoir travailler en toute sécurité grâce à une baisse des effectifs des élèves accueillis par le passages en demi-groupes. Nous avons aussi porté l’exigence de recrutements de personnels et en particulier de vie scolaire et d’agents ATTE.
Vous trouverez en fin d’article la déclaration de la FSU faite lors du rassemblement.

Au niveau départemental, nos retours indiquent une forte participation dans les établissements mobilisés autour de 35 %.

Les établissements recevant beaucoup d’élèves, avec des problématiques d’élèves transporté-es, de problèmes de bâti scolaire, de personnels non remplacés se sont fortement mobilisés.
Ainsi, le collège de Gallardon entre 45 et 50 % de grévistes qui ont organisé un tractage devant leur établissement avec banderole, le collège de Bonneval avec 74 % des personnes d’enseignement en grève, ou le collège de Nogent-le-roi (50 % de grévistes chez les profs), accompagnant de leur participation à la grève leurs courriers de demande de demi-groupes envoyés à l’Inspection Académique. D’autres collèges étaient un peu moins mobilisés (Bu 23 %, La Loupe 32 %, A. Camus de Dreux 30 % , Mainvilliers 20%).

A noter que des vies scolaires ont été fortement en grève comme à Albert Camus de Dreux ou au collège de Brezolles tous les personnels de vie scolaire étaient grévistes par exemple. Les organisations des établissements en période de protocole mettent très fortement en tension ces personnels.

Les collègues de lycée aussi ont fait grève et ont rejoint le rassemblement devant la DSDEN à 15h.
Ayant déjà obtenu l’allègement des effectifs, ils étaient présents même si moins mobilisés que les personnels de collège (Jehan de Beauce, Monfort, Marceau). Ils et elles demandent toujours des moyens pour mieux fonctionner en toute sécurité, ainsi qu’un aménagement des programmes et une modification du calendrier des examens (épreuves de spécialités en fin d’année).

Lors du rassemblement, nous étions 150 personnes pour faire connaître et valoir nos revendications devant la DSDEN, le confinement n’interdisant pas les rassemblements.

La lutte continue !

Pour obtenir que l’Inspection Académique, le Rectorat et plus haut l’Éducation Nationale acceptent ce passage à demi-effectifs pour assurer la sécurité dans les établissements (afin de ne pas devoir fermer par éclosion de cluster), nous devons continuer de faire monter la pression en vue d’une mobilisation la plus forte possible en décembre, sans oublier l’exigence de recrutements et d’amélioration du bâti scolaire !