CTSD de repli du 4 octobre 2022

mardi 11 octobre 2022
par  Julien JAFFRE

Les militant-es de la FSU ont représentés les personnels lors du CTSD de repli du 4 octobre 2022.
Vous trouverez à la suite la déclaration FSU et le compte-rendu de cette instance de l’éducation nationale.

Déclaration FSU au CTSD du 4 octobre 2022

Lors du premier Comité Technique, suite à nos interventions signalant de nombreuses classes à 30 dans les collèges, Mme l’IA avait évoqué la possibilité de dotation complémentaire pour les établissements concernés en cette fin septembre. Malheureusement, le bilan de la réserve départementale ne permettra pas ces abondements puisque cette réserve est aujourd’hui négative. La FSU a souligné combien il était nécessaire de revoir la phase d’ajustements de la répartition de ces moyens en juin-juillet en la faisant dans le cadre des instances paritaires (GT du CTSD) pour garantir notamment la transparence des critères retenus pour ces ajustements.

Les services de la DPM nous ont informé qu’il restait à ce jour 21 BMP non pourvus dans 20 collèges soit près d’1/2, ce qui reste très important, surtout qu’il est de plus en plus difficile d’envisager de parvenir à couvrir ces besoins. La FSU est ici intervenue pour souligner la nécessité d’éviter ces petits BMP au moment de la préparation de la rentrée en donnant davantage de marge de manœuvre (donc de moyens) aux établissements et en utilisant la souplesse des ORS des personnels enseignants c’est-à-dire en acceptant que certains soient en « sous-service » comme ils.elles disent plutôt que de supprimer des postes et de ne pas avoir de profs.
Ces problèmes touchent notamment la technologie et la physique-chimie.

La FSU a souligné combien ici l’impact de la réforme du collège de 2016 était néfaste, l’absence de fléchage des horaires de groupe ayant conduit aujourd’hui à leur quasi disparition et donc à la précarisation de ces enseignements. Les volumes d’enseignement par établissement s’étant réduits, les petits BMP se multiplient puisqu’on est passé, en gros, de deux profs de physique et de techno par établissement à un plus un BMP.

La FSU a aussi alerté sur la hausse importante du nombre d’élèves allophones arrivant dans le département, aux portes des CIO et dans les écoles, et nous avons demandé que les UPEAA soient renforcées dans le premier comme dans le second degré où l’ouverture d’un nouveau dispositif nous semble nécessaire. Mme l’IA nous a répondu qu’une réflexion académique avait été engagée. Nous resterons vigilants à ce que cette pression ne se traduise pas par une pression à la sortie précoce des élèves actuellement en UPEAA pour libérer des places. Nous avons aussi insisté sur le besoin de stabilité de ces dispositifs qui ne peuvent ouvrir une année, puis fermer l’année d’après à la moindre baisse d’effectifs, d’autant que ces effectifs sont par nature fluctuants.
La FSU a rappelé que les moyens de vie scolaire étaient toujours les mêmes depuis la rentrée 2016 alors que la crise sanitaire a montré combien était importante les missions effectuées par ces personnels et leur charge de travail.

Interrogé sur la prolongation de la brigade de remplacement d’AED dotée et mise en place lors de la crise sanitaire, Mme l’IA nous a répondu que cette brigade n’était pas maintenue en cette rentrée 2022.

Lors des questions diverses nous avons demandé que soit précisé :
• la position de l’Éducation nationale sur le projet de fermeture du collège Anatole-France porté par le Conseil Départemental
• le mode d’évaluation des élèves dans chaque collège du département (note ou compétence) de façon à ce que les personnels, notamment en complément de service ou lors du mouvement, en aient connaissance le plus en amont possible de leur prise de poste,
• les conclusions des rapports d’auto-évaluation des établissements réalisés l’année précédente dans le département. Refusant d’accéder à notre demande, Mme l’IA nous a néanmoins affirmé qu’il n’y aurait pas de corrélation entre l’auto-évaluation et les moyens attribués à l’établissement,
• les modalités du débat sur l’école...Mme l’IA n’a pas été en mesure de nous les présenter concrètement. On en reste donc à l’idée que ces débats doivent avoir lieu dans le cadre des écoles et des établissements, en associant personnels, parents d’élèves, élu.e.s pour parvenir à l’élaboration d’un projet pouvant être financé...mais comment doit se construire ce projet ? Comment les projets financés seront-ils choisis ? Pas de réponse. Mise à jour : Le lendemain, le ministre venait participer à l’un de ces débats dans le département. Nous avons reposé la question à son cabinet qui nous a reçu en audience...toujours pas de réponse à ces questions.

Vos représentants FSU en carte scolaire : Tania Fourmy, Christian Guérin, Clémentine Ingold, Dorine Konczylo, Pierre Licout, Véronique Rochelle, Olivier Thomas.