Actu-COPSY : nos CIO et notre métier à défendre !

lundi 6 décembre 2010
par  Emmanuelle Kraemer

1/ Les CIO du Cher : la suite et la fin programmée ?

L’année précédente les CIO du Cher et les personnels avaient été informés par voie de presse de la décision du Conseil général du Cher de se désengager totalement du financement des 3 CIO (le président du CG en a fait la demande au Ministère). Après avoir obtenu que le financement soit assuré jusque fin juin 2011 - avec cependant une baisse de 20% du budget pour l’année 2010/2011 -, les personnels apprennent à cette rentrée scolaire qu’il est question d’un déménagement des CIO de Bourges et de St Amand. Dans quelles conditions ? Est-ce pour qu’un service entier se retrouve confiné dans une salle de classe dans un établissement scolaire sans matériel, sans téléphone, sans ordinateurs…comme cela s’est passé en Saône et Loire à la rentrée ?

Cette décision, au-delà de l’opposition politique face au transfert d’un certain nombre de missions assurées par l’Etat vers les collectivités territoriales sans compensation financière à la hauteur, est un pas de plus vers la suppression des CIO et un changement de perspective de la mission d’information et d’aide à l’orientation.

2/ Tous dans l’action le MERCREDI 8 DECEMBRE !

Action COPSY du 8 décembre

3/ Pourquoi les CIO sont-ils pris pour des « POME »… ?

« Infos rapides » à lire ICI sur le site du SNES

4/ Et pourtant, du boulot pour les COPSY, y en a... La preuve :

Elèves de 3e en recherche de solutions

Dans le Cher, en juin 2010, 468 élèves de 3e n’avaient pas obtenu l’affectation qu’ils souhaitaient. Ils étaient 300 en juin 2009.

En septembre, après redoublement pour certains élèves, positionnement sur places vacantes pour d’autres, il restait encore 195 élèves sans solution. Seulement 80 d’entre eux ont été reçus par les CIO et les établissements. Cela montre que des familles dont les enfants étaient sans affectation n’ont pas fait les démarches pour tenter de leur trouver une solution. Ceci est nouveau cette année. Ce nombre important d’élèves sans solution (qui augmente d’année en année) s’explique, en partie, par une baisse des capacités d’accueil en Lycée Professionnel. D’autre part, ce qui est également nouveau, ce sont des élèves de moins de 16 ans déscolarisés depuis 1 an et des jeunes de plus de 16 ans, sans qualification, ayant quitté l’école qui se manifestent auprès des CIO afin de réintégrer le système scolaire. Les situations des familles étant de plus en plus difficiles (difficultés sociales, financières…) font que les cas sont de plus en plus complexes à traiter.